Une ville sur deux continents, de sublimes palais ottomans, des mosquées brillant de mille feux, une architecture moderne décoiffante, et quinze millions d’habitants. Voilà Istambul, la principale ville de Turquie même si elle n’est pas, depuis quasiment un siècle, la capitale de ce grand état.
Istambul, c’est le mariage du passé et d’une envie d’un futur radieux. Les supporters du Galatasaray peuvent entonner leurs chants à deux pas des citernes basiliques multicentenaires, les magasins les plus occidentaux en matière de mode côtoient les petits restaurants traditionnels dans lesquels on vous sert une pizza locale simplement succulente, les grandes affiches politiques en vue des élections flottent juste à côté des cafés dans lesquels les rêves d’Erdogan n’empêche pas la jeunesse de siroter un thé…
Istambul, c’est la ville des contrastes, tout comme celle des changements de nom. A chaque époque, son appelation : de Byzantion il y a 2600 ans, lorsqu’elle était rattachée à la Thrace grecque, à Istambul depuis le 28 mars 1930, en passant par Byzance lorsqu’elle devint la « deuxième Rome » avant de se nommer Constantinople en 330, en hommage à l’empereur romain.
Une ville unique, une des trois plus grandes et influentes de l’Antiquité, une des plus cosmopolites du monde moderne, dans laquelle le Christianisme et l’Islam ont toujours fait bon ménage…
Les élection du printemps 2024 auront souligné la volonté des habitants de continuer de vivre en paix, dans une république moins marquée par la religion (même si celle-ci est forcément, du fait de la densité des mosquées, omniprésente dans la cité). Certains politiques voudraient changer l’inflexion apportée par Atatürk il y a un siècle, mais Istambul ne semble pas décidée à plier cette fois…

Una ciudad en dos continentes, palacios otomanos sublimes, mezquitas que brillan con mil luces, una arquitectura moderna impresionante y quince millones de habitantes. Esta es Estambul, la principal ciudad de Turquía aunque no es, desde hace casi un siglo, la capital de este gran estado. Estambul es la unión del pasado y el deseo de un futuro radiante. Los seguidores del Galatasaray pueden cantar sus canciones a un paso de las cisternas basílicas centenarias, las tiendas de moda más occidentales se codean con pequeños restaurantes tradicionales en los que se sirve una suculenta pizza local, grandes carteles políticos con vistas a las elecciones flotan justo al lado de los cafés en los que los sueños de Erdogan no impiden a los jóvenes tomar té… Estambul es la ciudad de los contrastes, al igual que la ciudad de los cambios de nombre. Cada época tiene su propio nombre: desde Bizancio hace 2.600 años, cuando estaba unida a la Tracia griega, hasta Estambul desde el 28 de marzo de 1930, pasando por Bizancio cuando se convirtió en la « segunda Roma » antes de llamarse Constantinopla en el año 330, en homenaje a la Emperador romano. Una ciudad única, una de las tres más grandes e influyentes de la Antigüedad, una de las más cosmopolitas del mundo moderno, en la que el cristianismo y el Islam siempre han ido bien juntos… Las elecciones de primavera de 2024 habrán puesto de relieve el deseo de los residentes de seguir viviendo en paz, en una república menos marcada por la religión (aunque esto sea obligatorio, debido a la densidad de mezquitas, omnipresente en la ciudad). A algunos políticos les gustaría cambiar la inflexión introducida por Atatürk hace un siglo, pero Estambul no parece decidida a ceder esta vez…

laurent&jose
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