Voilà deux ans, tout était pratiquement prêt : nous avions les billets d’avion, la voiture de location, les guides de voyage, l’itinéraire… Mais c’était sans compter sur une nouvelle vague printanière de Covid qui allait durablement fermer les frontières du pays des fjords, la Norvège.
Cet été, enfin, nous avons notre revanche : le pays des vikings va défiler sous nos yeux, mais pas de la manière dont nous l’avions pensé originellement. Au lieu de la voiture, c’est un bateau, ou plutôt un navire de croisière, le Sky Princess, qui sera à la fois notre moyen de transport et notre hébergement.
Des regrets ? Oui, nous en avions au début, cvar on aime bien voyager à notre rythme. Mais, dès le premier jour, ces regrets se sont vites estompés : la croisière était en fait le moyen idéal pour survoler cet immense pays…
Car, des voitures, nous en avons loué, comme lors de cette première étape à Bergen. Une voiture de partage, qui se réserve à l’heure, et qui nous a permis une première découverte des routes norvégiennes. Avec leurs particularités… Tout d’abord, oubliez la notion d’autoroute sur tout le flanc ouest du pays : les routes sont, au mieux, à deux voies, au pire à une ou une et demie. Et avec une série de virages impressionnants, que ce soit pour monter et descendre les cols de montagne ou pour contourner les fjords. Deux éléments qui entraînent forcément une conséquence : il faut savoir prendre son temps sur les routes du coin… Et encore plus lorsque vous devez (et c’est souvent le cas) embarquer votre véhicule sur un ferry. Les horaires sont certes parfaitement respectés, mais les bateaux ne partent pas toutes les 5 minutes…
Alors, sur les routes, il faut savoir lever le pied. D’autant plus que l’on se retrouve souvent à coller un automobiliste local qui respecte parfaitement les limitations de vitesse… De toute manière, si on ne les respecte pas, on se retrouve vite flashé par un des innombrables radars installés dans les fossés.
Résultat : ne pas compter une moyenne horaire supérieure à 50 km/h. Ça peut sembler lent (et ça l’est), mais ça permet aussi et surtout de s’émerveiller face au paysage qui nous entoure. Que ce soit un lac, un fjord, une colline, des animaux sauvages, une cascade, tout est prétexte à faire une pause pour prendre des photos. Alors, non, on ne va pas vite. Mais on voit défiler sous ses yeux le plus merveilleux des paysages naturels…
Hace dos años, todo estaba prácticamente listo: teníamos los billetes de avión, el coche de alquiler, las guías de viaje, el itinerario… Todo ello sin contar con una nueva ola primaveral de Covid que cerraría definitivamente las fronteras del país de los Fiordos, Noruega. Este verano, por fin, hemos vivido nuestra revancha: la tierra de los vikingos desfilará ante nuestros ojos, pero no como habíamos pensado en un principio. En lugar del coche, será un barco, o más bien un crucero, el Sky Princess, que será a la vez nuestro medio de transporte y nuestro alojamiento.
Remordimientios? Sí, teníamos algunos al principio, por que nos gusta viajar a nuestro propio ritmo. Pero, desde el primer día, estos remordimientos y culpabilidad se fueron desvaneciendo rápidamente: el crucero era, de hecho, la forma ideal de sobrevolar este inmenso país… Porque alquilamos coches, como durante la primera etapa en Bergen. Un coche compartido, que se reserva por horas, y que nos permitió descubrir por primera vez las carreteras noruegas. Con sus particularidades…
En primer lugar, olvídense de la noción de autopistas en todo el oeste del país: las carreteras son, en el mejor de los casos, de dos carriles, en el peor de uno o de uno y medio. Y con una larga serie de curvas impresionantes, ya sea subiendo y bajando puertos de montaña o rodeando fiordos. Dos elementos que inevitablemente tienen una consecuencia: hay que saber tomarse el tiempo en las carreteras locales… Y más aún cuando hay que (y suele ser el caso) subir el vehículo en un ferry. Los horarios, con puntualidad británica se respetan perfectamente, pero los ferrys no salen cada 5 minutos… Por eso, en las carreteras hay que saber quitar el pie del acelerador. Sobre todo porque a menudo nos encontramos adelantando a un automovilista local que respeta perfectamente los límites de velocidad…
En cualquier caso, si no los respetamos, rápidamente nos encontramos ante uno de los innumerables radares instalados en las cunetas. Resultado: no superar una media horaria superior a 50 km/h. Puede parecer lento (y lo es), pero también y sobre todo nos permite maravillarnos con el paisaje que nos rodea. Ya sea un lago, un fiordo, un cerro, animales salvajes, una cascada, todo es una excusa para pararse y hacer unas fotografías. Entonces no, no vamos rápido. Pero vemos los paisajes naturales más maravillosos desplegarse ante nuestros ojos…