Voici un débat qui risque de se terminer en pugilat sur les réseaux sociaux : qui, des Asturiens ou des Galiciens, propose la meilleure cuisine ? Le débat est loin d’être aisé, surtout que les représentants de chaque camp sont connus pour savoir défendre avec ardeur et passion leurs convictions.
Du côté de la Galice, impossible de passer à côté de l’empanada, la tourte aux mille variantes qui cache une farce riche en fruits de mer, poisson ou viande sous sa couche de pâte brisée. Autre incontournable, le poulpe a feira, c’est à dire bouilli avant d’être découpé en rondelles saupoudrées de paprika. Du côté des plats de la terre, le lacon con grelos (jambon avec les feuilles de navet) comblera les gastronomes, peut-être pas autant que le cocido gallego (ragoût de Galice) mêlant jambon, chorizo, pois chiche, pomme de terre et chou. A consommer vers 15 h avant une longue sieste digestive…
Plus léger, la table ne saurait être complète sans un grand plat de mariscos (fruits de mer), avec les coquilles-saint-Jacques, les zamburiñas (leurs cousines plus petites), les langoustes, homards, tourteaux ou encore pousse-pied ou couteaux. A savourer ébouillantés ou juste grillés selon les cas. Pour terminer, une filloa (genre de grosse crêpe) garnie de confiture ou de crème dessert ou l’incontournable tarte de Santiago, subtilement parfumée à l’amande et invariablement décorée au sucre glace de la croix de Saint-Jacques de Compostelle.
Passons maintenant aux Asturies, avec un menu tout aussi complet et léger ! Pour débuter, la fabada asturiana ne peut manquer. Ce ragoût de haricots blancs, chorizo et boudin réconforte son homme en toute saison. Pour continuer, un pitu de caleya (poulet fermier) préparé à l’étouffée. Une catégorie à part dans les volailles pour ces volatiles élevées à l’ancienne et dont le poids à l’abattage (6 kilos !) sous-entend une viande aux antipodes du poulet industriel.
Vient ensuite le pastel de cabracho (gâteau de rascasse), qui se présente sous la forme d’un pain réalisé avec ce poisson aussi laid que sa chair est raffinée. Un peu de viande avec un cachopo, basiquement un steak coupé en deux dans l’épaisseur et garni de fromage, jambon… puis pané avant d’être frit. Poids moyen de l’unité : 500 à 600 grammes !
Parmi les autres recettes (toutes trouvées sur les carnets de la mère d’Aranza !) : le chorizo au cidre (la boisson incontournable dans les deux provinces), le pote asturiano (avec fèves, pommes de terre, charcuterie et une cuisson de 8 heures dans la cheminée), les callos a la asturiana (tripes aromatisées au chorizo), escalopines de cabrales (fins steaks de veau avec une sauce au fromage cabrales, qui ferait passer le roquefort pour fade), les tortos de maiz (galettes de maïs) servies notamment avec le picadillo (la viande haché du chorizo) et un œuf sur le plat, les bollos preñaos (petits pains garnis de chorizo). Et pour terminer, un classique : le riz au lait, que l’on fera suivre par des Moscovitas (galletes au chocolat typiques d’Oviedo) ou des casadielles (chausson aux noisettes ou aux noix, frits et saupoudrés de sucre)…
Alors, laquelle des deux cuisines est la plus savoureuse ? Difficile de dire, pour ne pas se faire d’ennemis ! En tout cas, lorsque l’on s’assoit à une table d’un côté comme de l’autre du fleuve Eo, on ne peut pas se lever avant une paire d’heures, et encore, le mot lever renvoie à un exploit vu l’astronomique nombre de calories ingurgitées dans ce court laps de temps.
Et puis bon, si vous voulez vraiment nous faire départager les deux provinces, il va falloir nous (re)inviter. Et sans avoir besoin d’insister, car on reviendra toujours ici avec un grand plaisir !

Aquí comienza un debate que corre el riesgo de acabar en una pelea a puñetazos en las redes sociales: ¿quién, los asturianos o los gallegos, ofrece la mejor cocina? El debate no es nada fácil, sobre todo porque se sabe que los representantes de cada bando saben defender con ardor y pasión sus convicciones.
En Galicia es imposible perderse la empanada, con sus mil variaciones de rellenos ricos en mariscos, pescados o carnes bajo la capa de masa quebrada. Otro imprescindible es el pulpo a feira, es decir hervido antes de cortarlo en rodajas y espolvorearlo con pimentón. En cuanto a platos de la tierra, el lacon con grelos satisfará a los gourmets, pero quizás no tanto como el cocido gallego mezclando jamón, chorizo, garbanzos, patatas y repollo. Consumir alrededor de las 15 horas antes de una larga siesta digestiva…
Más ligero: la mesa no estaría completa sin un gran plato de mariscos, con vieiras, zamburiñas (sus primas más pequeñas), bogavantes, langostas, buey de mar o navajas. A disfrutar hervido o simplemente asado a la parrilla según el tipo de marisco. Para terminar, una filloa (una especie de crepe grande) adornada con mermelada o crema azucarada o la imprescindible tarta de Santiago, sutilmente aromatizada con almendra e invariablemente decorada con azúcar glasé con la cruz de Santiago de Compostela.
¡Pasemos ahora a Asturias, con una carta igualmente completa y ligera! Para empezar, no puede faltar la fabada asturiana. Este guiso de judías blancas, chorizo ​​y morcilla reconforta y alimenta en cualquier época del año. Para continuar, un pitu de caleya (pollo de corral) preparado con guiso. Una categoría a parte en las aves para estos pollos criados de manera tradicional y cuyo peso al morir (¡6 kilos!) implica una carne en las antípodas del pollo industrial.
A continuación viene el pastel de cabracho, que se presenta en forma de pastel elaborado con este pescado tan feo como refinado. Un poco de carne con un cachopo, un bife cortado a la mitad en el grosor y relleno con queso, jamón… luego rebozado antes de ser frito. Peso unitario medio: ¡500 a 600 gramos! (se puede compartir).
Entre las otras recetas (¡todas las encontradas en los cuadernos de la madre de Aranza!): chorizo ​​de sidra (bebida imprescindible en ambas provincias), pote asturiano (con judías, patatas, embutidos y una cocción de 8 horas en la chimenea), callos a la asturiana (con sabor a chorizo), escalopines de cabrales (finos filetes de ternera con salsa del muy fuerte queso cabrales), los tortos de maiz servidos especialmente con picadillo (la carne picada y condimentada del chorizo) y un huevo frito, y los bollos preñaos (panecitos con chorizo). Y para terminar, un clásico: arroz con leche, seguido de moscovitas (típicas galletes de chocolate de Oviedo) o casadielle (empanadas de avellanas o nueces, fritas y espolvoreadas con azúcar) …
Entonces, ¿cuál de las dos cocinas es más sabrosa? ¡Difícil de decir, para no ganarse enemigos! En cualquier caso, cuando uno se sienta a una mesa a ambos lados del río Eo, no puede levantarse antes de un par de horas, y nuevamente, la palabra ‘levantarse’ refiere un esfuerzo colosal considerando el astronómico número de calorías ingeridas en este corto período de tiempo.
Y luego oye, si de verdad quieres que nos decidamos entre las dos provincias, tendremos que (re) invitarnos. Y sin necesidad de insistir, ¡porque siempre volveremos aquí, con enorme placer y amor!

laurent&jose
admin@findusnow.fr

2 thoughts on “Asturies vs Galice : le match du goût / Asturias vs Galicia: ¿quien tiene mejor sabor?”

  1. Hombre…. Mi madre es una excelente cocinera! Y estáis reinvitados tantas veces como queráis! Que bonita se ve Tapia… Y que placer teneros aquí!

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