Des dromadaires, des tigres, des palais somptueux et bien sûr des maharajas… Nous voici arrivés au Rajasthan, terre mythique s’il en est. C’est ici que les Rajput défendaient férocement leurs terres face au pouvoir moghol, n’hésitant pas, par orgueil, à sacrifier les civils sur les autels funéraires quand ils voyaient que les conflits tournaient à leur désavantage. Une terre de guerriers et de fiers soldats qui, aujourd’hui, est largement plus paisible. Les maharajas perdirent en effet quasiment tous leurs pouvoirs durant la colonisation anglaise. Et leurs titres, biens et revenus annuels leurs furent finalement retirés pendant les années 70 par Indira Gandhi, renvoyant ces glorieux et mythiques souverains dans les livres d’histoire.
Aujourd’hui, si le Rajasthan reste un état pauvre e comparaison d’autres parties de l’Inde, c’est incontestablement un des plus visités, du fait de l’incroyable richesse patrimoniale. Comme à Mandawa, une petite bourgade qui eut la chance de se trouver sur la route du marché noir. Ici, les commerçants firent fortune en échangeant soie, épices et montures du désert. Ils y firent construire des haveli, de très belles maisons richement décorées de peintures typiques (notamment de fleurs et de fruits). La cinquantaine de bâtisses vit un présent plus que contrasté, entre celles fermées depuis des décennies et qui tombent peu à peu en ruine, d’autres aux propriétaires peu enclins à préserver les trésors du passé (et qui n’hésitent pas à repeindre d’une seule couleur criarde les façades autrefois richement décorées) et les dernières qui, par chance, revivent sous forme d’hôtels après des mois voire des années de réhabilitation.
A 200 kilomètres plus au sud, voilà Bikaner, une cité de plus d’un demi-millions d’habitants, avec deux principaux joyaux : le Junagarh, l’imposant fort construit au XVIe siècle par le raja Rai Singh et dans lequel vécurent les souverains jusqu’à la fin de la 2e guerre mondiale, et la cité ancienne, un incroyable dédale de ruelles ceint d’une muraille de 7 kilomètres. Une cité vibrante, partagée entre son glorieux passé et son avenir porté par la très fournie jeune génération.

Dromedarios, tigres, palacios suntuosos y, por supuesto, maharajas… Aquí estamos en Rajastan, tierra mítica, si la hay. Fue aquí donde el pueblo Rajput defendió ferozmente sus tierras frente al poder de Mughal, sin dudar y por orgullo, en sacrificar civiles en los altares funerarios cuando vieron que los conflictos se volvían en su contra. Una tierra de guerreros y soldados orgullosos que hoy en día es en alguna medida más pacífica. Los maharajás perdieron casi todos sus poderes durante la colonización británica. Y sus títulos, propiedades e ingresos anuales fueron finalmente eliminados durante la década de 1970 por Indira Gandhi, devolviendo a estos soberanos gloriosos y míticos a los libros de historia.
Hoy, si Rajastan sigue siendo un estado pobre en comparación con otras partes de la India, es sin duda uno de los más visitados, debido a la increíble riqueza del patrimonio. Como en Mandawa, una pequeña ciudad que tuvo la suerte de estar en la ruta del mercado negro. Aquí, los comerciantes hicieron su fortuna intercambiando seda, especias y camellos. Allí construyeron Haveli, hermosas casas ricamente decoradas con pinturas típicas (incluyendo flores y frutas). Las cincuenta casas que permanecen en pie, varían en su estado de conservación (unas cerradas arruinándose progresivamente, otras con propietarios reacios a preservar los tesoros del pasado que no dudan en volver a pintar en un solo color (fachadas antes ricamente decoradas) y las últimas, que afortunadamente reviven en forma de hoteles después de meses o incluso años de rehabilitación.
200 kilómetros más al sur, encontramos Bikaner, una ciudad de más de medio millón de habitantes, con dos joyas principales: el Junagarh, la imponente fortaleza construida en el siglo XVI por Raja Rai Singh y en la que los gobernantes vivieron hasta el final de la Segunda Guerra Mundial, y la ciudad vieja, un increíble laberinto de calles estrechas rodeadas por una muralla de 7 kilómetros. Es una ciudad vibrante, que fluye entre su pasado glorioso y un futuro llevado por una generación muy joven.

laurent&jose
admin@findusnow.fr

2 thoughts on “Bikaner, c’est fort ! / El fuerte de Bikaner”

  1. Menuda ruta! no acabo e ver qué está manejando Jose con el rodillo de hilo…en cualquier caso se os ve estupendos!
    ¿Qué tal el guía?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Résoudre : *
19 + 13 =