Apès un mois dans la fourmilière chinoise, nous traversons la frontière pour nous retrouver au Laos, un pays que, honnêtement, on a souvent un peu de mal à situer sur la carte… Et une fois entré sur le territoire, c’est un vrai choc culturel : quoi, les habitants ne courent pas dans tous les sens ? quoi, ils ne crient pas sans arrêt ou ne crachent pas partout ? quoi, ici, quasiment personne ne fume ? quoi, ils ont coupé les klaxons de toutes les voitures ?…
Le Laos, c’est un monde à part, une enclave de la ‘slow life’ dans l’enfer asiatique qui ne s’arrête jamais de vivre à 200 à l’heure. Ici, certes, on se lève tôt (5:30 ou 6:00), mais c’est pour se coucher aussi tôt (il n’y a plus âme qui vive dans les villes après 21 h, on trouve d’ailleurs plein de restaurants qui plient boutique à 18 h !). Ici, on aime faire la sieste dès 8 h du matin, dans le hamac que l’on suspend dans son tuk-tuk, derrière son comptoir dans son commerce ou même sur un tatamis que l’on pose sur le sol sur son lieu de travail (on a vu des vigiles de banque roupiller devant les guichets !).
Il faut dire que la météo n’aide guère : en mai, le thermomètre flirte avec les 40 °C dès les rayons du soleil. Et il ne faut pas compter sur la nuit pour ramener une fraîcheur qui serait la bienvenue : le mercure ne baisse que d’une poignée de degrés. Alors, lorsque l’on n’a pas la chance d’infuser une bonne partie de la journée dans une piscine (avec l’eau indécemment chaude), on opte pour un rythme tout ce qu’il y a de plus tranquille. Pour mieux voir la vie passer, sans aucun doute…
Después de un mes en el hormiguero chino, cruzamos la frontera para adentrarnos en Laos, un país que, honestamente, a menudo nos cuesta un poco ubicarlo en el mapa … Y una vez que entramos al país, es un verdadero choque cultural: los habitantes no corren en todas las direcciones? ¿No lloran sin parar ni escupen por todas partes? ¿Qué, aquí, casi nadie fuma? ¿Qué, han anulado los claxons de todos los autos? …
Laos es un mundo aparte, un enclave de ‘vida lenta’ en el infierno de Asia que nunca deja de vivir a 200 por hora. Aquí, por supuesto, nos levantamos temprano (5:30 o 6:00), pero es por irnos a la cama tan temprano (no hay ni un alma en las ciudades después de las 9 pm, también nos encontramos restaurantes que ya están cerrados a las 6 pm!). Aquí, les gusta tomar una siesta a partir de las 8 am, en la hamaca que cuelga en su tuk-tuk, detrás del mostrador en su tienda o incluso en un tatami que colocan en el suelo en su casa o en su trabajo (vimos a los vigilantes del banco dormitar en los mostradores!).
Hay que decir que el clima no ayuda: en mayo, el termómetro flirtea con los 40 ° C de justicia humeda al sol. Y no cuentes con que por la noche va a refrescar y bajar el termómetro: el mercurio solo cae un puñado de grados. Entonces, cuando no tienes la oportunidad de pasar una buena parte del día en una piscina (con agua indecentemente caliente), optamos por un ritmo más pausado y más silencioso. Para ver la vida mejor, sin duda …
Menudo cambio! Echaréis de menos a la marea de chinos escupidores!