Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’histoire de la Corée du Sud est loin d’être un long fleuve tranquille. Forte de ses cinq millénaires d’existence, elle a tenté de se faire une place entre ses deux voisins plus que puissants, la Chine et le Japon, qui lui ont mené la vie dure -c’est le moins que l’on puisse dire. A tel point que le pays est aujourd’hui quasiment neuf, puisque l’occupant japonais, qui était présent jusqu’à la fin de la 2e guerre mondiale, s’est occupé de détruire tout -ou presque- ce qui pouvait l’être…
Bref, quand on arrive à Séoul, comme tout bon touriste qui se respecte, on a envie de découvrir les lieux emblématiques, et en premier ceux liés au passé. Ce sont donc les palaces des anciennes dynasties qui arrivent donc en tête de la liste de vos priorités. Quelques instants devant le guichet et vous voilà projeté dans les siècles passés. Ou presque, puisque 70% des constructions royales ont été démolies (quand elle n’avaient pas été détruites par un incendie auparavant). Mais, surprise, d’imposants édifices apparaissent devant vos yeux, assortis de cerisiers en fleurs (c’est la saison) qui donnent une magie particulière au lieu. Quel miracle peut expliquer ces visions ? Tout simplement un travail de fourmis de la part des Sud-Coréens pour reconstruire la majeure partie des palais à l’identique (ou tout au moins les principaux éléments). On a alors l’impression de déambuler dans une sorte de décor de cinéma dans lesquels les façades paraissent certes authentiques, mais on découvre rapidement que tel coffre a été rajouté pour cacher une armoire électrique ou tel pilier est en acier peint couleur bois pour tenter d’imiter l’ancien étai.
Et l’illusion est encore plus forte lorsque l’on constate (très rapidement) qu’une bonne partie des visiteurs déambule en costume d’époque, à l’image des figurants d’une super production. Des touristes qui multiplient les selfies au milieu de ce décor, comme pour s’offrir l’image la plus kitsch possible de leur visite. L’idée de ces déguisements vient en fait de la ville qui a décidé, voilà quelques années, en collaboration avec les commerces aux alentours, d’offrir la visite des palais à ceux qui viendraient costumés ! Une recette qui a fait mouche puisque les touristes grimés se comptent par centaines chaque jour, ce qui donne un côté surréaliste à ces sites pourtant classés au Patrimoine mondial par l’Unesco. En Corée du Sud, rien n’est jamais fait au hasard..

La historia de Corea del Sur es una sucesion de gueras y luchas para la posesion de este pequeño trozo de tierra. Con sus cinco milenios de existencia, ha tratado de hacerse un lugar entre sus dos vecinos más poderosos, China y Japón, que le han dado una vida difícil. Eso es lo menos que podemos decir. . Tanto es así que hoy el país es casi nuevo, ya que el ocupante japonés, que estuvo presente hasta el final de la Segunda Guerra Mundial, se encargó de destruir todo, o casi todo lo que pudo. …
En fin, cuando se llega a Seúl, como todo buen turista que se precie, uno quiere descubrir los lugares emblemáticos y, en primer lugar, los relacionados con el pasado. Por lo tanto, son los palacios de las antiguas dinastías los que ocupan el principio de la lista de sus prioridades hasta unos momentos antes de llegar a la ventanilla en la que aún te proyectas en los siglos pasados. O casi, ya que el 70% de las construcciones reales fueron demolidas (cuando antes no habían sido destruidas por un incendio). Pero, sorpresa, imponentes edificios aparecen ante tus ojos, con flores de cerezo (esta es la temporada) que le dan una magia especial al lugar. ¿Qué milagro puede explicar estas visiones? Simplemente un trabajo de hormigas por parte de los surcoreanos para reconstruir la mayoría de los palacios idénticos (o al menos los elementos principales). Entonces tenemos la impresión de vagar en una especie de set de películas en el que las fachadas parecen ciertamente auténticas, pero rápidamente descubrimos que se agregó tal cofre para ocultar un gabinete eléctrico o que ese pilar está pintado de color madera y acero para tratar de imitar el viejo bosque.
Y la ilusión es aún más fuerte cuando se nota (muy rápidamente) que una buena parte de los visitantes pasean en trajes de época, como los extras de una super producción. Turistas que multiplican sus selfies en medio de este escenario, como para permitirse la imagen más kitsch posible de su visita. La idea de estos disfraces proviene de la ciudad que, hace unos años, decidió, en colaboración con las tiendas de la zona, ofrecer una visita gratis a los palacios a los que vinieran vestidos. Una receta que ha llegado a un punto en el que los turistas se cuentan en cientos por día, lo que le da un lado surrealista a estos sitios que están clasificados como Patrimonio de la Humanidad por la UNESCO. En Corea del Sur, nada se hace al azar…

laurent&jose
admin@findusnow.fr

4 thoughts on “Comme un décor de cinéma / Como un decorado de cine”

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