Enfin quelques plages ! Après des milliers de kilomètres à sillonner le sous-continent indien, nous découvrons les premiers grains de sable blanc sur les mythiques plages de Goa. Mythiques, car, depuis les années 70, elles constituent le repaire inconditionnel des derniers hippies qui viennent exhiber ici leurs dreadlocks. Depuis, ils ont été rejoints par des hordes de touristes en quête de plages bon marché (tout autant que les alcools et les produits illicites en tout genre) qui passent leur journée sur la plage avant d’enfiler des tenues (pantalons larges à rayures, chemises autant destructurées que bariolées) qui feraient hurler de rire leurs collègues de travail et dont ils sont persuadés qu’elles leur vont à merveille… Ultime vague qui a déferlé sur ces côtes : celle des Russes qui ont définitivement conquis ce bout d’ex-paradis pour y imposer leur incessant mauvais goût et le désolant amour pour tout ce qui brille…
Mais réduire Goa à cet aspect touristique est peu flatteur pour la région qui vaut bien mieux que cela. Pour ses habitants, bien sûr, qui, ici comme ailleurs dans le pays, débordent de gentillesse. Et pour son passé colonial : Goa fut une enclave portugaise dans un monde britannique. Elle en garde de précieux souvenirs, comme les innombrables églises (c’est la région la plus catholique de l’Inde). Ou comme certaines maisons qui se sont peu à peu transformées en musées. Celle de la famille Brangança à Chandor mérite le détour, car les familles originelles la font visiter. Si un petit-fils garde le sourire en déambulant dans cette maison-musée, une nièce, elle, garde à tout jamais dans son cœur -et dans ses paroles- une grande amertune de ce jour de 1961 lorsque le Portugal se retira du pays, laissant sa famille -plus que riche jusqu’alors- sans un centime ni une propriété…

¡Finalmente playa! Después de miles de kilómetros del subcontinente indio, descubrimos los primeros granos de arena blanca en las míticas playas de Goa. Míticas, porque desde los años 70, se han convertido en el nido de hippies incondicionales que vienen aquí para exponer sus rastas. A estos se han añadido enormes grupos de turistas que pasan el día en la playa antes de ponerse ropas (pantalones anchos a rayas, camisas tan desestructuradas como variadas) que harían reír a sus compañeros de trabajo sintiéndose seguros de ir perfectamente vestidos … Ex-paraíso para imponer su incesante mal gusto y el lamentable amor por todo lo que brilla … .
Pero reducir Goa a este aspecto turístico es poco generoso con la región, que es mucho más y mejor que eso. Sus habitantes, por supuesto, quienes, también en este estado, están llenos de amabilidad. Y por su pasado colonial: Goa fué un enclave portugués en un mundo británico. Guarda recuerdos preciosos, como iglesias indescriptibles (esta es la región católica de la India). O algunas de las casas que poco a poco se han convertido en museos. La de la familia Brangança en Chandor que aloja a dos ramas de la noble família lusa merece la pena. El hijo de la rama Menezes-Bragança aún mantiene su sonrisa en su casa-museo mientras la muestra a los visitantes, no así la sobrina de los Bragança-Pereira que no esconde su amargura y rencor que dura desde un gran día en 1961 en el que pasó de disfrutar de lujos y prebendas a perder hasta el último centavo.

laurent&jose
admin@findusnow.fr

3 thoughts on “Como um ar de Portugal”

  1. habéis pasado del frío de las montañas del Himalaya al solecito de las playas de Goa.A descansar un poquito
    y tomar el sol que ya os lo merecéis después de treking y esos largos viajes en tren.Besos.

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