Cuba, la nostalgie du passé • Con la nostalgia del pasado

Que ne manqueraient pour rien au monde les touristes lorsqu’ils séjournent sur Cuba ? Un petit tour en voiture américaine, bien sûr… Depuis prés de 65 ans (la révolution cubaine date de 1959), les habitants de l’île bichonnent ces grosses voitures qui, comme par miracle, continuent de rouler. Certes, il n’y a plus grand chose d’original en elles : la carosserie a été maintes et maintes fois redressée et repeinte, le moteur, épuisé et par ailleurs trop gourmand, a été remplacé par un plus « moderne » (le pluss souvent d’une Lada époque soviétique…), les pneus ont été rechapés à l’envi et les compteurs ont depuis bien longtemps oublié de faire bouger les aiguilles ou le cadran du nombre de kilomètres.
Ces voitures, uniques et exceptionnelles, sont de véritables icônes, tout en étant des éléments essentiels dans la survie des Cubains : elles permettent aux heureux possesseurs de faire entrer des devises fortes (dollars canadiens, euros…) et donc de faire vivre leurs familles. Mais ce sont -surtout en campagne- des moyens de transport essentiels pour chacun, surtout lorsque l’autobus tant attendu n’arrive plus. Ces voitures, elles sont à l’image de la vie ici : on continue à les user jusqu’à la corde, pour vivre, pour survivre. Et le jour où la voiture rendra définitivement l’âme… Ce jour-là, on avisera.

Cuál es el objeto de culto que más echan de menos los turista cuando se hospedan en la Havana? Un viaje corto en un coche americano, por supuesto… Desde hace casi 65 años (la revolución cubana se remonta a 1959), los habitantes de la isla miman estos grandes coches que, milagrosamente, siguen rodando. Es cierto que no queda mucho de original en ellos: la carrocería ha sido enderezada y repintada una y otra vez, el motor, agotado y también demasiado codicioso, ha sido reemplazado por uno más « moderno » (el más frecuente un soviético de la era Lada…), los neumáticos se han recauchutado a su antojo y los contadores hace tiempo que se olvidaron de mover las agujas o el dial de los kilómetros.
Estos autos, únicos y excepcionales, son verdaderos íconos, a la vez que elementos esenciales en la supervivencia de los cubanos: permiten a los afortunados dueños traer divisas (dólares canadienses, euros…) y así mantener a sus familias. Pero son -sobre todo en el campo- medios de transporte imprescindibles para todos, especialmente cuando el ansiado autobús ya no llega. Estos autos son un reflejo de la vida aquí: se siguen usando hasta extenuarlos, para vivir, para sobrevivir. Y el día en el que el coche se convierta en un fantasma…? Ese día….bueno, ya lo veremos!!!