Forcément, l’expérience ne devrait pas séduire les plus claustrophobes. Mais elle devrait par contre ravir les férus d’histoire… Rendez-vous à Gjirokastēr, une des villes les lus touristiques du sud de l’Albanie, avec sa cité médiévale qui trône au sommet de la colline et ses centaines de maisons anciennes. Une cité qui recèle un des lieux les plus insolites du pays : un bunker d’une cinquantaine de pièces creusé dans la roche, en contrebas du château.
Retour aux années 80. Le dictateur tient d’une main de fer le pays, aidé par la Sigurimi, la police de sûreté, qui, à l’image de la Stasi allemande, a infiltré toutes les familles, toutes les entreprises. Chacun doit se méfier de son voisin, de ses parents, ne sachant pas s’ils font parti de ce corps qui a érigé la peur et la torture comme armes quotidiennes… Le dictateur Enver Hoxha lui aussi a ses ennemis. Ou plutôt croit en avoir. Il nomme directement l’Union soviétique qui fut pourtant l’un des principaux appuis du régime lors de sa création. Mais voilà, le vent a tourné et le tyran craint plus que tout le Kremlin. A tel point qu’il semble persuadé que Moscou puisse attaquer l’Albanie avec des bombes nucléaires.
Alors, que faire ? Dans cette ville du sud (pas choisie par hasard, il ne était originaire), le dictateur décide de faire construire un bunker souterrain, creusé dans la roche, avec une cinquantaine de pièce, des salles de réunion, des toilettes, des cuisines, un système de ventilation, des accès triplement blindés pour parer à toute infiltration de l’atome. Près de 150 personnels pouvaient vivre trois dans ce refuge. Mais pas n’importe qui : le bunker était réservé aux plus hauts cadres du régime, ceux en qui le dictateur avait une confiance absolue.
Un refuge qui aurait permis aux élus de survivre, et uniquement à ceux-ci. Il fallait donc que le site reste totalement secret. Mais comment peut-on faire creuser un tel labyrinthe sans que personne n’en sache quoi que ce soit ? Rien de plus simple : des prisonniers étaient chargés de creuser la roche à coup de pioche. Et quand ils étaient blessés, trop fatigués ou tout simplement menaçaient d’être trop bavards, ils étaient abattus. Parfois devant les autres, ce qui leur mettait un coup de pression supplémentaire.
Résultat : personne, mis à part une poignée de hauts dignitaires, ne connut l’existence de ce ce bunker (pas plus que celui qui trône en plein cœur de Tirana, et qui a été converti aujourd’hui en musée). Ce n’est que dans les années 90, à la chute complète du régime, que les habitants, stupéfaits, ont découvert ce lieu qui n’a jamais servi…

Inevitablemente, la experiencia no debería atraer a los más claustrofóbicos. Pero, por otro lado, debería hacer las delicias de los amantes de la historia… Dirígete a Gjirokastēr, una de las ciudades turísticas más populares del sur de Albania, con su ciudad medieval situada en la cima de la colina y sus cientos de casas antiguas. Una ciudad que esconde uno de los lugares más insólitos del país: un búnker de unas cincuenta habitaciones excavado en la roca, debajo del castillo. Volvemos a los años 80. El dictador controla el país con mano de hierro, ayudado por los Sigurimi, la policía de seguridad que, como la Stasi alemana, se ha infiltrado en todas las familias y en todas las empresas. Cada uno debe desconfiar de su vecino, de sus padres, sin saber si forman parte de este organismo que ha utilizado el miedo y la tortura como armas cotidianas… El dictador Enver Hoxha también tiene sus enemigos. O más bien cree tener alguno. Nombra directamente a la Unión Soviética, que sin embargo fue uno de los principales apoyos del régimen en el momento de su creación. Pero ahora la situación ha cambiado y el tirano teme al Kremlin más que a nadie. Hasta tal punto que parece convencido de que Moscú podría atacar Albania con bombas nucleares. ¿Entonces, que hacer? En esta localidad sureña (no elegida por casualidad, él era autóctono), el dictador decidió construir un búnker subterráneo, excavado en la roca, con una cincuentena de habitaciones, salas de reuniones, aseos, cocinas, un sistema de ventilación y un triple acceso blindado. para evitar cualquier infiltración del átomo. En este refugio podrían vivir desde tres personas, hasta aproximadamente 150. Pero no cualquiera: el búnker estaba reservado a los más altos cargos del régimen, aquellos en quienes el dictador tenía absoluta confianza. Un refugio que habría permitido sobrevivir a los elegidos, y sólo a ellos. Por tanto, el sitio debía permanecer totalmente secreto. ¿Pero cómo se puede cavar un laberinto así sin que nadie sepa nada al respecto? Nada podría ser más sencillo: los prisioneros se encargaban de cavar la roca con un pico. Y cuando estaban heridos, demasiado cansados ​​o simplemente amenazaban con hablar demasiado, les disparaban. A veces delante de otros, lo que suponía una presión extra. Resultado: nadie, aparte de un puñado de altos dignatarios, sabía de la existencia de este búnker (no más que el que se encuentra en el corazón de Tirana y que ahora ha sido convertido en museo). Sólo en los años 90, con la caída total del régimen, los habitantes, asombrados y estupefactos, descubrieron este lugar que nunca ha sido utilizado…

laurent&jose
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