Parmi toutes les régions de la Turquie, l’une d’entre elles évoque forcément plus de paysages : la Cappadoce. Forcément, on pense à la carte postale classique, avec les montgolfières, par centaines, qui décollent vers le ciel matinal, pour survoler un paysage aride, austère, avec ses plateaux, canyons et cheminées de fée.
Mais au delà de ces paysages uniques, la Cappadoce, c’est aussi et surtout un des berceaux de la civilisation, une terre habitée depuis des millénaires, et sur laquelle, à toutes les époques, les résidents ont su jouer avec le relief et les spécificités des lieux.
Ainsi, dès le IIe millénaire avant JC, la population travaillait dur dans les mines d’or, d’argent ou de cuivre. Un commerce minier qui a perduré durant des siècles, notamment lorsque la région faisait partie du grand empire romain.
Au Moyen âge, le pays, chrétien, est en proie aux assauts incessants des califats arabes. Et, pour se protéger, la population trouve une solution : s’enterrer, en creusant de véritables cités souterraines, qui comptent des habitations, mais aussi des citernes, des églises, des étables… Ces villes, hautes parfois de huit étages, qui ressemblent à de vrais labyrinthes creusés dans le sol heureusement assez tendre, à 5 ou 10 mètres sous la surface, peuvent d’ailleurs toujours se visiter… pour peu que l’on ne souffre pas de claustrophobie !
Mais c’est entre le VIIIe et le XIIIe siècles que le génie cappadocien se révèle le plus prometteur, avec la création de près de 3000 églises et chapelles creusées à même la roche. Certes, la plupart ont aujourd’hui disparues, mais le plus beau témoignage de ce passé cultuel peut toujours être visité près de Göreme. On trouve là un remarquable ensemble de petites églises rupestres parfois très simples, mais aussi parfois recouvertes d’art sacré bizantin d’une beauté émouvante.
Alors, cette vie souterraine est-elle aujourd’hui inscrite dans le passé ? Pas vraiment. Certes, les Turcs préfèrent largement les maisons modernes, largement plus confortables, mais certains n’ont pas renoncé à ces habitations troglodytes, à la température régulé par la pierre. Et ces maisons creusées dans la pierre trouvent également une nouvelle vie en se transformant en hôtels, dans lesquels les touristes fond un bond dans l’histoire, le temps d’une nuit…

Entre todas las regiones de Turquía, hay una de ellas que necesariamente evoca grandes paisajes: La Capadocia. Evidentemente, pensamos en la clásica postal, con centenares de globos aerostáticos despegando hacia el cielo de la mañana, para sobrevolar un paisaje árido y austero, con sus mesetas, cañones y chimeneas de hadas. Pero más allá de estos paisajes únicos, Capadocia es también y sobre todo una de las cunas de la civilización, una tierra habitada desde hace milenios y en la que, en todo momento, los habitantes han sabido jugar con el relieve y las especificidades de los lugares. Así, a partir del II milenio a.C., la población trabajó intensamente en las minas de oro, plata o cobre. Un comercio minero que continuó durante siglos, particularmente cuando la región era parte del gran imperio romano. En la Edad Media, el país cristiano fue presa de incesantes ataques de los califatos árabes. Y, para protegerse, la población encontró una solución: enterrarse, excavando verdaderas ciudades subterráneas, que incluyen viviendas, pero también cisternas, iglesias, establos… Estas ciudades, a veces de ocho pisos de altura, que parecen verdaderos laberintos excavados en el terreno, afortunadamente bastante blando, a 5 o 10 metros bajo la superficie, todavía se puede visitar… ¡siempre que no sufras claustrofobia! Pero fue entre los siglos VIII y XIII cuando el ingenio capadocio demostró ser más prometedor, con la creación de casi 3.000 iglesias y capillas excavadas en la roca. Por supuesto, la mayoría de ellas han desaparecido hoy en día, pero el testimonio más bello de este pasado de culto todavía se puede visitar cerca de Göreme. Allí encontramos un notable grupo de pequeñas iglesias rupestres, a veces muy sencillas, pero también cubiertas de arte sacro bizantino de conmovedora belleza. Entonces, ¿esta vida subterránea es ahora parte del pasado? No realmente. Por supuesto, los turcos prefieren en gran medida las casas modernas, que son mucho más cómodas, pero algunos no han renunciado a estas viviendas trogloditas, con la temperatura regulada por la piedra. Y estas casas excavadas en la piedra también encuentran una nueva vida al transformarse en hoteles, en los que los turistas dan un salto a la historia, por una noche…

laurent&jose
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9 thoughts on “Dans les profondeurs de la Cappadoce • En las profundidades de Cappadocia”

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