La Corée, c’est un peu une pochette surprise de laquelle on pense avoir tout découvert, et qui au final vous réserve encore de belles découvertes. C’est le cas pour Pusan, dans laquelle s’achève ici notre séjour. Coincée dans l’extrême sud-est du pays, entre les montagnes et la mer, elle a quelque chose de Barcelone, pour ses plages immenses, son port industriel, son animation aux alentours des marchés. Mais la comparaison s’arrête rapidement, notamment du point de vue de l’architecture. Ici, comme dans tout le pays, les décideurs vont au plus vite lorsqu’il s’agit de logements : ce sera de grandes tours d’une quarantaine d’étages, sans aucune fioriture, et su possible en en positionnant une dizaine dans le minimum d’espace au sol. Pour ceux qui ont le plus de chance, c’est à dire ceux qui ont les appartements donnant à l’extérieur de la cité, la vue donnera sur l’autoroute ou les voies ferrées. Pour les autres, il n’y aura quasiment qu’à tendre la main pour demander du seul au voisin de la tour en face… Autant dire que l’intimité est réduite à zéro.
Pour autant, malgré ce manque évident de charisme, la ville séduit ceux qui la visitent. Peut-être pour sa jeunesse, omniprésente dans l’hyper-centre. Peut-être pour sa vie bruyante et bouillonnante (il suffit de voir le nombre d’enseignes sur les murs, de restaurants ou e petits magasins pour s’en rendre compte). Peut-être pour sa diversité de paysages en une zone si réduite. Toujours est-il qu’elle mérite plus qu’un simple coup d’œil tant elle nous réserve de surprises…
Corea es un poco una caja de sorpresas en la que crees haberlo descubierto todo, y que al final todavía se reserva algunos bellos descubrimientos. Este es el caso de Pusan, donde termina nuestra estancia. Situada en el extremo sureste del país, entre montañas y mar, tiene algo de Barcelona, por sus inmensas playas, su puerto industrial, su animación alrededor de los mercados. Pero la comparación acaba ahí, especialmente desde el punto de vista de la arquitectura. Aquí, como en todo el país, los encargados de la toma de decisiones van rapidito cuando se trata de vivienda: siempre torres, grandes (mínimo 40 plantas), sin ningún adorno, y bien visibles colocadas bien juntitas (al menos una docena) y con poco gasto de suelo urbano. Para aquellos que tienen más suerte, es decir, aquellos que tienen los apartamentos « con vistas », verán calles como autopistas o los ferrocarriles. Para el resto, la posibilidad de intimar o preguntar al vecino de la torre de enfrente… Total que la intimidad se reduce a cero.
Sin embargo, a pesar de esta falta de carisma, la ciudad seduce a quienes la visitan. Tal vez por su juventud, omnipresente en el centro histórico. Tal vez por su vida ruidosa y burbujeante (sólo hay que fijarse en el número de anuncios en paredes, restaurantes o pequeñas tiendas para darse cuenta). Tal vez por su diversidad de paisajes en una zona tan pequeña. Así pues se merece algo más que una simple mirada ya que reserva algunas sorpresas…
Como pa vivir en una torre de esa y que se estropee el ascensor 😉