Une dame d’une bonne soixantaine d’années attend patiemment sur le petit banc posé dans un angle de la place. Comme tous les jours, elle arbore son son bonnet rose assorti à son gilet et sa jupe bleu roi, les éléments typiques de ce que les officiels chinois nomment « minorité ethnique ». Et puis la musique démarre sur la grand place de Shangri-La. En quelques instants, elle se lève comme une trentaine d’autres personnes, et semble retrouver une jeunesse qui, si elle a disparu des traits de son visage, emplit son âme…
En plus de sept mois de voyage, nous avons multiplié les rencontres et les découvertes, mais ce soir-là, sur la place de cette cité au nom évoquant l’aventure, c’est une expérience simplement belle et naïve qui s’offre à nous. Ce guozhuang -la chorégraphie pratiquée en centre-ville par un groupe, à mi chemin entre la gymnatique et la danse- peut paraître forcée, peu spontanée ou touristique. Mais c’est exactement le contraire. Les participants sont, dans leur grande majorité, des habitants de la cité : des grands-mères, des gamins de six ans, des mamans, des papas avec leurs bambins sur les épaules, des commerçants des magasins situés sur le pourtour de la place… Et si les touristes entrent rapidement dans la danse, c’est portés par cet élan de générosité et de simplicité.
Les musiques s’enchaînent durant quasiment une heure, piochées dans un registre dance-pop aux accents électroniques et aux paroles en tibétain. On est pas dans le grand art, mais c’est égal. Chacun tente de reproduire les chorégraphies simples, basées sur la répétition des mouvements et la rotation d’un grand cercle dans le sens des aiguilles d’une montre, à l’image du mouvement qu’il faut respecter dans les temples bouddhistes.
Le plus beau mouvement, en fait, c’est celui de la bouche, avec l’immense sourire qui s’affiche sur le visage des participants et du public. Et le plus beau souvenir, ce sera celui du regard de cette dame qui attendait dans son habit traditionnel. Avec ses yeux, elle nous a entraîné dans cette belle danse qui, en quelques tours, a uni la foule dans une grande communion aussi inattendue qu’intense.
Una señora de unos sesenta años espera pacientemente en el pequeño banco en una esquina de la plaza. Como todos los días, lleva su gorra rosa a juego con su chaleco y su falda azul cobalto, elementos típicos de lo que los funcionarios chinos llaman « minoría étnica ». Y luego comienza la música en la gran plaza de Shangri-La. En un instante, se levanta igual que otras treinta personas y parece encontrar un joven que, aunque la juventud ha desaparecido de su rostro, continua intacta en su alma …
En más de siete meses de viaje, hemos multiplicado las reuniones y los descubrimientos, pero esta noche, en este lugar de la ciudad con nombre de aventura, se trata de una experiencia simplemente hermosa e ingenua que se nos ponen en bandeja. Esta guozhuang, la coreografía practicada en el centro de la ciudad por un grupo, a medio camino entre la gimnasia y la danza, puede parecer forzada o turística, poco espontánea. Pero es exactamente lo contrario. La mayoría de los participantes son habitantes de la ciudad: abuelas, niños de seis años, madres, padres con sus niños pequeños sobre sus hombros, comerciantes de las tiendas de alrededor de la plaza. .. Y si los turistas entran rápidamente en el baile, es impulsado por este halo de generosidad y simplicidad.
La música suena durante casi una hora, dibujada en un registro de dance-pop con acentos electrónicos y letras en tibetano. No estamos delante de un gran momento artístico, pero es igual. Cada uno trata de reproducir las coreografías simples, basadas en la repetición de los movimientos y la rotación de un gran círculo en el sentido de las agujas de un reloj, como el movimiento que debe respetarse en los templos budistas.
El movimiento más hermoso, de hecho, es el de la boca, con la inmensa sonrisa que aparece en los rostros de los participantes y el público. Y el mejor recuerdo, será el aspecto de esta dama que esperaba con su vestido tradicional. Con sus ojos, nos arrastró a este hermoso baile que, en algunas vueltas, unió a la multitud en una gran comunión tan inesperada como intensa.
ayyy…que divertido…con lo que me gusta a mí un baile.MUY BIEN JOSE ANGEL!
😂😂😂la coreografía no parece muy complicada! Se os ve muy integrados! 😘😘
Di que sí, así bailan los de Leon, jajaj
Besos