Deuxième étape de notre épopée au Rajasthan, cette fois-ci à Jaisalmer, également nommée la ville dorée du fait de la couleur de la pierre utilisée pour construire le fort et les maisons.
Incontestablement, cette cité magnifiquement conservée impressionne par la beauté de ses palaces, la richesse de la décoration de ses maisons et l’enchevêtrement de ses étroites ruelles.
Une richesse qui ne séduit pas que nous, puisque, après avoir été durant des siècles une plaque tournante du commerce entre l’Asie et l’Inde, c’est aujourd’hui le tourisme qui joue un rôle crucial dans l’économie locale. Un rôle toutefois partagé avec le personnel des armées nationales, d’immenses bases militaires étant installées aux alentours de la ville, du fait de la frontière toute proche (une trentaine de kilomètres) avec le Pakistan.
Autant de touristes (et notamment une immense majorité d’Indiens), c’est bon pour la ville. Sauf que le fort fut construit sur un monticule de sable et pensé, voilà près d’un millénaire, pour y héberger tout au plus quelques centaines de soldats. Or, aujourd’hui, en plus des 3000 habitants qui y résident, ce sont près d’un millier de visiteurs qui y sont hébergés quotidiennement. Résultat : le fort est en péril, et une partie s’est même effondrée voilà une vingtaine d’années, entraînant une construction à l’identique après une solidification des murs d’enceinte pour empêcher une nouvel éboulement.
La solution fonctionne, mais reste provisoire. Et si Jaisalmer continue d’engranger autant de visiteurs, il faudra que des mesures drastiques soient prises pour sauver ce site unique.
Segunda etapa de nuestra epopeya en Rajasthan, esta vez en Jaisalmer, también llamada la ciudad dorada por el color de su piedra, utilizada para construir el fuerte y las casas.
Sin lugar a dudas, esta ciudad magníficamente conservada impresiona por la belleza de sus palacios, la riqueza en la decoración de sus casas y el enredo de sus estrechas calles.
Una riqueza que después de haber sido durante siglos el fruto de la encrucijada del comercio entre Asia y la India, ahora sirve para alimentar el turismo que desempeña un papel crucial en la economía local. Sin embargo, ese motor no es exclusivo del turismo, sino que es compartido con el personal de los ejércitos nacionales que han instalado enormes bases militares alrededor de la ciudad, debido a su frontera cercana (unos treinta kilómetros) con Pakistán.
El aumento singular del turismo (incluida una mayoría abrumadora de indios), es bueno para la ciudad (excepto que el fuerte fue construido sobre un montículo de arena y pensado hace aproximadamente un milenio para albergar a lo sumo unos cientos de soldados). Hoy, además de los 3000 habitantes que viven allí, se hospedan cerca de mil turistas. Resultado: el fuerte está en peligro. Una buena parte se derrumbo hace unos veinte años teniendo que fortalecer su base y reconstruir una buena parte para evitar un nuevo derrumbe.
La solución funciona, pero sigue siendo provisional. Y si Jaisalmer continúa acumulando tantos visitantes, deberá tomar medidas drásticas para salvar este sitio único.