« Ici, ça n’a vraiment plus rien à voir !« … Le vieil homme, chemise parfaitement repassée, ferme la porte de la maison dans laquelle il est né. Derrière lui, son épouse le presse un peu. Mais le cabalero est bavard et aime parler avec les touristes qui l’accostent. « Il y a une petite dizaine d’années, les rues du centre-ville ne ressemblaient vraiment pas à ça ! » Ça, ce sont les 130 petites ruelles du cœur ancien d’Estepona, avec leurs alignements de petites maisons fraîchement blanchies à la chaux. Devant chacune d’elle, des pots de fleur en céramique, tous de la même couleur (une par voie). Et à l’intérieur, une impressionnante quantité de plantes soigneusement cultivées par les jardiniers de la ville. « Ils passent deux ou trois fois par semaine, pour arroser, tailler, enlever les feuilles ou les fleurs mortes. »
Cette transformation a débuté il y a exactement dix ans, lorsque le maire de droite, José María García Urbano, a décidé de prendre le taureau par les cornes. Il voulait redonner à Estepona sa beauté disparue. La tâche n’était pas mince : il fallait réhabiliter 18 km de voies piétonnes, les décorer avec des milliers de plantes et arbres. Il fallait également encourager les habitants à réaliser les travaux, les commerces à adopter des couleurs plus dans les tons classiques de la région. Le tout pour un projet global intitulé « Estepona, le jardin de la Costa del Sol ».
Dix ans plus tard, le résultat est bluffant : la ville est un écrin plus actif que jamais. La ville est en tête en matière de création d’emplois en Andalousie et en première place pour l’investissement public dans la province de Grenade.
Du côté des équipements, on peut désormais compter avec un musée en plein-air comptant soixante fresques sur les murs, la création d’un jardin botanique dédié aux orchidées, un nouveau auditorium à l’air libre, de nombreux squares arborés où il fait bon se reposer malgré le soleil et la chaleur.
Il faut compter également avec les sourires des commerçants, notamment les restaurateurs qui ont conquis les trottoirs des ruelles désormais quasi toutes débarrassées des véhicules. Les terrasses se remplissent en un clin d’œil aux premières heures de la soirée, pour l’apéritif ou le dîner. Et tous les serveurs reconnaissent avec plaisir, comme le vieil homme, qu’ici, la vie a vraiment changé…

« ¡Aquí, de verdad no tiene nada que ver! » … El anciano, con la camisa perfectamente planchada, cierra la puerta de la casa en la que nació. Detrás de él, su esposa lo presiona un poco. Pero el caballero es conversador y le gusta hablar con los turistas que lo abordan. « ¡Hace unos doce años al menos, las calles del centro de la ciudad realmente no se veían así! » Estos son los 130 callejones del antiguo corazón de Estepona, con sus hileras de casitas recién encaladas. Frente a cada uno de ellos, maceteros de cerámica, todos del mismo color (uno diferente en cada calle). Y en el interior, una impresionante cantidad de plantas cuidadosamente cultivadas por los jardineros de la ciudad. “Pasan dos o tres veces por semana, para regar, podar, quitar hojas o flores muertas”. Esta transformación comenzó exactamente hace diez años, cuando el alcalde José María García Urbano decidió tomar el toro por los cuernos. Quería devolver a Estepona su belleza desaparecida. La tarea no fue pequeña: fue necesario rehabilitar 18 km de caminos peatonales, para decorarlos con miles de plantas y árboles. También fue necesario incentivar a los habitantes a realizar el trabajo, a que los comercios adopten colores acordes a los tonos clásicos de la región. Todo por un proyecto global titulado « Estepona, el jardín de la Costa del Sol ». Diez años después, el resultado es asombroso: la ciudad es un escenario más activo que nunca. La ciudad es líder en creación de empleo en Andalucía y ocupa el primer lugar en inversión pública en la provincia de Malaga. En cuanto a equipamientos, ahora podemos contar con un museo al aire libre con sesenta frescos en las paredes, la creación de un jardín botánico dedicado a las orquídeas, un nuevo auditorio al aire libre, numerosas plazas arboladas donde apetece descansar a pesar de el sol y el calor. También hay que contar con las sonrisas de los comerciantes, especialmente de los restauradores que han conquistado las aceras de los callejones ahora casi todos despejados de vehículos. Las terrazas se llenan en un abrir y cerrar de ojos en las primeras horas de la noche, para tomar un aperitivo o cenar. Y todos los camareros reconocen con gusto, como el viejo, que la vida ha cambiado mucho aquí …





laurent&jose
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