La soif du pouvoir par tous les moyens est, hier comme aujourd’hui, une constante dans tous les pays du monde. Aujourd’hui, cela passe le plus souvent par des élections. Mais ici, au Sri Lanka, il fut un temps où le pouvoir se transmettait de père en fils (on n’en est finalement pas si loin en Espagne avec le roi…). Une transmission qui, la plupart du temps, se passait bien… sauf lorsque la jalousie apparaissait au sein de la famille.
Nous sommes au Ve siècle de notre ère. Tout pourrait sembler paisible dans le royaume dirigé par Anurâdhapura Dhatusena. L’homme est un grand bâtisseur : il est à l’origine de la création de multiples barrages et canaux pour transformer son pays et permettre une agriculture performante qui donnera à manger à son peuple. Une ombre dispute éclate dans la famille, et Kassapa, son fils né d’une relation avec une concubine, se rebelle contre Moggallana, fils de Dhatusena et héritier légitime du trône.
Migara, le chef des armées, aide Kasapa dans sa sombre besogne en lui faisant croire que son père possède un trésor d’une richesse inestimable. Il lui demande où est caché ce trésor, mais le père l’emmène au pied d’un barrage, prend de l’eau entre ses mains et affirme que c’est le seul trésor qu’il possède. Emporté dans une colère noire, Kassapa commet l’irréparable : il tue son père en le faisant emmurer vivant.
Moggallana, le fils légitime, ne peut lutter. Il doit fuir, tout en promettant de revenir pour se venger de la mort de son père. Kassapa prend cette menace très au sérieux et cherche un plan pour assurer sa sécurité. Il décide de s’installer à Sigirîya, un incroyable site au cœur duquel trône une montagne haute de 370 mètres, aux parois rocheuses abruptes. En un temps record, il fait bâtir, malgré les difficultés techniques (notamment pour gravir la roche) un immense et somptueux palais. Un système de citerne l’approvisionne en eau potable -grâce entres autres aux canalisations créées par son père- et l’homme peut même s’adonner à la baignade dans la piscine royale qu’il a fait creuser au sommet de son nid d’aigle. Piscine qu’il partage d’ailleurs avec ses courtisanes, estimées à un millier. Il a d’ailleurs fait peindre les portraits de certaines d’entre elles dans une galerie, au centre du rocher. Des dessins d’une rare beauté qui, quinze siècles plus tard, ne peuvent laisser indifférent.
Au sommet du rocher, la vie suit son cours. Le roi autoproclamé profite de sa vue incroyable, descend de temps à autre (en chaise à porteurs, malgré les parois vertigineuses) pour remonter très vite à l’abri. De nombreux gardes sont également chargés de surveiller le site. Et pour que leur vigilance soit de chaque instant, Kassapa a décidé de les installer dans de minuscules cavités de la paroi. Malheur à celui qui s’assoupirait un instant : il perdrait alors l’équilibre et glisserait pour s’écraser 200 m en contrebas…
Dix-huit années passent ainsi dans cet incroyable palais. Jusqu’au jour où Mogallana, réfugié en Inde, traverse le détroit de Palk avec l’armée qu’il a constitué. Il arrive au pied du rocher sous le regard moqueur du frère patricide. Ce dernier pense qu’il est à l’abri dans son refuge. Mais il avait oublié un détail et non le moindre : le ravitaillement en vivres qui, très vite, font défaut. En seulement une semaine, les réserves sont épuisées et Kassapa se livre. Son frère venge son père et l’exécute.
La forteresse de Sigirîya aura vécu dix-huit années avant de sombrer dans l’oubli. Ce n’est qu’au XXe siècle que les autorités locales ont décidé de lui donner une nouvelle vie. En réhabilitant tout d’abord les luxuriants jardins réalisés au pied de la roche. Puis en aménageant des escaliers conduisant aux « demoiselles » peintes dans les grottes, escaliers réalisés à l’occasion de la visite d’Elizabeth II. Et enfin, en réhabilitant -avec le soutien de l’Unesco, le site étant classé- le palais dont il ne reste aujourd’hui que quelques murs, les piscines, un trône et l’incroyable vue à 360° sur le pays…
La sed de poder a cualquier precio, tanto ayer como hoy, es una constante en todos los países del mundo. Hoy, esto suele implicar elecciones. Pero aquí en Sri Lanka, hubo un momento en que el poder era transmitido de padres a hijos (no estamos tan lejos en España con el rey …). Una transmisión que, la mayoría de las veces, fue bien … excepto cuando aparecieron los celos en la familia.
Estamos en el quinto siglo de nuestra era. Todo podría parecer pacífico en el reino liderado por Anuradhapura Dhatusena. El hombre que pasa a la historia como un gran constructor: fué el origen de la creación de múltiples presas y canales para transformar su país y permitir una agricultura de alto rendimiento que alimentará a su gente. Una sombra en disputa estalló en la familia, y Kassapa, su hijo nacido de una relación con una concubina, se rebeló contra Moggallana, hijo de Dhatusena y legítimo heredero al trono.
Migara, el jefe del ejército, ayuda a Kassapa en su oscuro trabajo haciéndole creer que su padre tiene un tesoro de riqueza inestimable. Él pregunta dónde está escondido este tesoro, pero el padre lo lleva al pie de una presa, le quita agua de las manos y dice que es el único tesoro que tiene. Llevado por la furia, Kassapa comete lo irreparable: mata a su padre enterrándolo vivo bajo un muro.
Moggallana, el legítimo hijo, no puede luchar. Debe huir, mientras promete regresar para vengarse por la muerte de su padre. Kassapa toma esta amenaza muy seriamente y busca un plan para garantizar su seguridad. Decide instalarse en Sigiriya, un sitio increíble en el corazón del cual se encuentra una montaña de 370 metros de altura, con escarpadas rocas. En un tiempo récord, construyó, a pesar de las dificultades técnicas (incluyendo escalar la roca) un palacio enorme y suntuoso. Un sistema de tanques le suministraba agua potable, gracias a las tuberías creadas por su padre, y el hijo asesino puede incluso bañarse en una piscina real que había excavado en la parte superior de su torreón. Piscina que comparte con las más de mil cortesanas. Kassap ordena retratar algunas de las cortesanas en la galería que se haya dentro de la roca. Dibujos de rara belleza que, quince siglos después, no pueden dejarnos indiferentes.
En la cima de la roca, la vida continúa. El autoproclamado rey disfruta de su increíble vista, baja de vez en cuando (en silla de manos, a pesar de las paredes vertiginosas) para regresar rápidamente al refugio. Muchos guardias también son responsables de proteger el sitio. Y para que su vigilancia sea contínua, Kassapa decidide su ubicación en las diminutas cavidades de la pared vertical. ¡Ay de aquel que se quede dormido por un momento! Perderá el equilibrio y se deslizará para estrellarse 200 m abajo …
Dieciocho años pasa el asesino-rey en este increíble palacio. Hasta el día en que Mogallana, refugiado en la India, cruza el estrecho de Palk con el ejército que ha formado. Llega al pie de la roca bajo la mirada burlona del hermano patricida. Piensa que está a salvo en su refugio. Pero había olvidado un detalle y no poco importante: el suministro de alimentos que, muy rápidamente, deja de llegarle. En solo una semana, las reservas se agotan y Kassapa se entrega. Su hermano venga a su padre y lo ejecuta.
La fortaleza de Sigiriya habrá vivido dieciocho años, antes de hundirse en el olvido. No fue hasta el siglo XX cuando las autoridades locales decidieron darle un nuevo contrato de vida. Rehabilitando los exuberantes jardines al pie de la roca. Luego, arreglando las escaleras que conducen a las « doncellas » pintadas en las cuevas, escaleras hechas durante la visita de Isabel II. Y finalmente, al rehabilitar, con el apoyo de la Unesco, el sitio que está siendo clasificado, del cual solo quedan unas pocas paredes, las piscinas, un trono y la increíble vista de 360 ° del país.
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Es impresionante.Pensad como pudieron construir semejante templo sin tecnología y a esa altura.Que genios!. Y flipante la escalera que se han creado para la restauración.Van los de riesgos laborales y flipan de colores.hajaja.
Laurent muy guapos tu hermano y cuñada. Besos
Como nos gusta un juego de tronos!!, 😀
Vaya hermanos mas traviesos, siempre peleandose!!!. Hay que compartir el reino de papá…