À Cuba, lorsque les médias officiels parlent de la révolution, c’est bien entendu, et depuis plus de 60 ans, pour en chanter les louanges à toutes heures de la journée. C’est un fait que le niveau de santé sur l’île est relativement correct. Tout au moins en ce qui concerne la formation des infirmières et des médecins… qui désertent ensuite rapidement le pays pour trouver, notamment en Espagne, un salaire au niveau de leur formation. Et ne parlons pas des médicaments -introuvables- ou du matériel dans les hôpitaux (ils doivent désormais utiliser des seringues en verre stérilisables, celles en plastique ne sont plus disponibles. Il y a aussi l’éducation, et là, le taux d’alphabétisation est de 99,7% (en 2015), soit au dessus de l’Italie (99,2%) ou de l’Espagne (98,1%), et sans commune mesure avec la toute proche Haïti (60,7%).
Mais ce que les médias montrent moins, c’est les dégâts réalisés par l’économie collective en matière de production de richesses. Deux exemples frappants, juste à côté de Santiago de Cuba. Tout d’abord, la production de café. Au XIXe siècle, un Français avait planté un site de caféiers sur l’actuel parc national de la Gran Piedra, à plus de 1200 mètres d’altitude. Certes, il travaillait dans des conditions lamentables, d’une autre époque, avec son groupe d’esclaves.Au XXe siècle, le site a été abandonné, et il est aujourd’hui transformé en musée. Pourquoi ne pas avoir tenté de relancer depuis des années la production de café, en créant par exemple un cru assez exclusif, qui pourrait très bien s’exporter ?
Autre exemple dans le village d’El Cobre, nommé ainsi du fait de la présence d’un important gisement de cuivre, exploité depuis le début du XVIe siècle. Las, la mine a renvoyé chez eux ses ultimes employés au cœur du XXe siècle, faute d’investissement pour l’extraction… Alors que le pays n’a que peu de matières premières, une reprise de l’exploitation, sous les yeux de la sainte patronne de l’île dont la basilique se trouve à un jet de pierre, serait une belle opportunité… Une chance que pense saisir un groupe australien qui devrait relancer l’exploitation à Santa Clara (centre de Cuba) de mines de cuivre et de zinc, abandonnées par l’URSS depuis 1989.

En Cuba, cuando los medios oficiales hablan de la revolución es por supuesto, y desde hace más de 60 años, para cantar sus alabanzas a todas horas del día. Es un hecho que el nivel de salud en la isla es relativamente correcto. Al menos en lo que se refiere a la formación de enfermeras y médicos… que luego abandonan rápidamente el país para encontrar, sobre todo en España, un salario acorde a su formación. Y no hablemos de medicinas -que no se encuentran- ni de equipos en los hospitales (ahora deben usar jeringas de vidrio esterilizables, las de plástico ya no se consiguen. También hay educación, y allí la tasa de alfabetización es del 99,7% (en 2015 ), bien por encima de Italia (99,2 %) o de España (98,1 %), y sin medida común con la vecina Haití (60,7 %). Pero lo que menos muestran los medios es el daño que hace la economía colectiva en términos de producción de riqueza. Dos ejemplos llamativos, justo al lado de Santiago de Cuba. Primero, la producción de café. En el siglo XIX, un francés plantó un sitio de cafetales en lo que hoy es el Parque Nacional Gran Piedra, a más de 1.200 metros sobre el nivel del mar. Es cierto que trabajó en condiciones lamentables, de otra época, con su grupo de esclavos.En el siglo XX, el sitio fue abandonado, y ahora se transforma en un museo. ¿Por qué no haber intentado durante años relanzar la producción de café, por ejemplo creando una cosecha bastante exclusiva, que muy bien podría exportarse? Otro ejemplo está en el pueblo de El Cobre, llamado así por la presencia de un gran yacimiento de cobre, explotado desde principios del siglo XVI. Por desgracia, la mina envió a casa a sus últimos empleados en pleno siglo XX, por falta de inversión para la extracción… Mientras el país tenía pocas materias primas, una reanudación de la minería, bajo la mirada del santo patrón de la isla, cuya basílica está a tiro de piedra, sería una gran oportunidad… Una oportunidad que piensa aprovechar un grupo australiano, que debería relanzar operaciones en Santa Clara (Cuba central) de minas de cobre y zinc, abandonadas por la URSS desde 1989 .





laurent&jose
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