De part sa position géographique, l’Australie possède une faune hors du commun. Wampats, kangourous et autres ornithorynques sont, parmi tant d’autres, des espèces locales qui, à de rares exceptions près, n’ont jamais quitté les frontières de l’île continent.
Certes, on en voit beaucoup dans la nature : les wallabies abondent dans les montagnes et il est fréquent de les croiser lors d’une promenade. Les wampats, tout au moins l’espèce commune, se laisse approcher de très près (vous le verrez bientôt…) en Tasmanie. Les cacatoes pullulent sur certains points de la Great Ocean Road…
Mais pour avoir la chance de les voir tous au moins une fois, un parc animalier reste la méthode la plus simple. Certes, on est loin des conditions optimales des animaux en liberté (bien que, en ce qui concerne les wallabies, on en voit le plus dans les fossés, percutés par les camions…). Mais dans le cas du sanctuaire d’Halesville, on garde quand même des conditions de vie plus qu’acceptables pour les animaux : de grands enclos, de la végétation, des horaires réduits pour laisser le maximum de temps de quiétude aux espèces…
De plus, comme son nom l’indique, ce sanctuaire se dédie depuis près d’un siècle à la conservation des races locales. Si le tigre de Tasmanie n’a pas eu cette opportunité, le diable de la même île, par exemple, semble lui sauvé (même si un cancer épidémique représente aujourd’hui un nouveau danger pour lui). Et cette sauvegarde survient aussi grâce à ce genre de parcs qui font tout pour assurer un avenir à ces espèces. Pour que nous puissions continuer à les contempler, mais aussi parce que chacune d’entre elle fait partie d’un écosystème unique et très fragile.
Debido a su posición geográfica, Australia tiene una fauna fuera de lo común. Los wampats, los canguros y otros ornitorrincos son, entre muchas otras, especies locales que, con raras excepciones, nunca han abandonado el continente.
Es cierto que vemos mucho en la naturaleza: los wallabies abundan en las montañas y es común cruzarselos durante una caminata. Los wampats, al menos las especies comunes, se pueden ver muy de cerca (lo verán pronto …) en Tasmania. Las cacatuas abundan en algunos puntos de la Great Ocean Road …
Pero para tener la oportunidad de verlos a todos al menos una vez, un parque de animales sigue siendo el método más simple. Es cierto que estamos lejos de las condiciones óptimas de los animales en libertad (aunque, en lo que respecta a los wallabies, vemos a la mayoría de ellos en zanjas, atropellados por camiones …). Pero en el caso del santuario de Halesville, mantienen condiciones de vida más que aceptables para los animales: grandes recintos, vegetación, horas reducidas de visita para permitir un tiempo máximo de tranquilidad para las especies …
Además, como su nombre indica, este santuario se ha dedicado durante casi un siglo a la conservación de las razas locales. Si el tigre de Tasmania no tuvo esta oportunidad, el demonio de la misma isla, por ejemplo, parece salvado (aunque un cáncer epidémico representa un nuevo peligro para él hoy). Y esta protección también viene a través de estos parques que hacen todo lo posible para garantizar un futuro para estas especies. Para que podamos seguir contemplándolos, pero también porque cada uno de ellos es parte de un ecosistema único e muy fragil.
Me encantan los capítulos dedicados a Carmen!