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Il y a un peu plus d’un siècle, en plein désert du Namib, un colon allemand découvrait des diamants à même le sol. Il n’en fallait pas plus pour que pousse en quelques mois une ville à l’image de celles apparues lors de la ruée vers l’or.
Ici, 300 Allemands, célibataires ou en famille, s’établissent et prennent le contrôle de la mine qui fera leur richesse durant deux décennies seulement.
Mais construire une telle cité dans un endroit aussi désolé tient du miracle… ou de la technologie allemande ! L’eau potable est inexistante : aussi, elle est acheminée par bateau depuis le Cap, dans un premier temps. Une usine de désalinisation est également testée mais son fonctionnement est tellement complexe que ll’eau a un prix de revient égale au… champagne !
Une usine de fabrication de glace produit chaque jour un pain pour chacune des familles, afin de permettre de tenir au frais les aliments. Ces derniers arrivent d’ailleurs parfois directement depuis l’Allemagne, à travers le magasin de la ville qui se fait livrer tout ou presque.
Du côté des divertissements, les deux pistes de bowling constituent le point de rendez-vous des hommes chaque soir, qui lancent les boules en vidant quelques chopes de bière. La grande salle de théâtre -qui sert aussi de gymnase durant la journée- accueille de temps à autre des spectacles, dont des concerts d’opéra avec des chanteurs lyriques venus directement du vieux continent…
Une cité incroyable qui ne tiendra toutefois qu’une vingtaine d’années. Aujourd’hui, seuls les touristes s’y aventurent le jour, tandis que les serpents et scorpions s’y aventurent dès que les derniers étrangers sont partis…
A noter : si cette mine est aujourd’hui abandonnée, une immense zone du désert du Namib est toujours entre les mains des chercheures de diamants. S’aventurer sur ces terres vidéosurveillées en permanence est formellement déconseillé.

Hace poco mas de un siglo, un colono aleman descubre encima de la arena, en el medio del desierto de Namib, unos diamantes. Ahí  empezó la historia de Kolmanskuppe… En unos meses, surge esta ciudad de la arena, un verdadero desafio para los 300 alemanes, solteros o familias, que se instalan aqui para dirigir la mina. Un desafio porque, entre otras dificultades, aqui no hay agua! Al principio,los barcos llegan cada semana de Ciudad del Cabo para traerla. Despues, experimentan para desalinizar el agua del mar (el oceano está a tan solo 10 km) pero resulta un fracaso: el precio del agua sale al mismo precio que el del champagne…
Vuelven a innovar: una fabrica ultramoderna de hielo. Cada mañana, un bloque es distribuido en cada casa, para conservar los alimentos frescos en la nevera. Pero qué alimentos? Pues especialmente muchos de los que llegan directamente de… Alemania, via la pequeña tienda donde se puede comprar qualquier cosa o casi.
Y por la noche, despues del trabajo, los hombres se encuentran en la sala de bowling, con sus 2 pistas, para jugar y beber unas cervezas. Algunos dias, la sala de espectaculos -que es un gymnasio durante el dia- recibe artistas líricas de Europa para un concierto excepcional…
Pero el espejismo durara poco: viente años tan solo. Los habitantes se van al finalizar la colonización alemana del pais y el cierre de la mina. Pero algunos no se han ido muy lejos: hoy, el acceso auna parte importante del desierto del Namib está estrictamente prohibida: los dueños de las minas que hay dentro de esta zona no garantizan la vida de quien asome su cabeza por ahí..

laurent&jose
admin@findusnow.fr

11 thoughts on “Le fantôme des diamants/El fantasma de los diamantes”

  1. Hello les garçons
    J’espère que vous allez bien. Impressionnante cette vidéo. Vous aviez un guide ? C’est transformé en partie en musée ? Ou tout ceci est en accès libre et vous avez visité en mode urbex ?
    Bises & enjoy your trip !

    1. Hello Laurie ! En fait, la ville est ouverte chaque matin, et on a une visite guidée de 30 min pour expliquer l’histoire de la ville et les différentes maisons. Et ensuite, c’est quartier libre, tu visites comme tu veux, et le plus flippant est sans doute l’hôpital (avec ce long couloir lugubre et plein de sable)…
      Plein de bises !

  2. Rebuscando siempre se encuentra algo y si es un diamante, ahunque sea pequeñin, bien venido sea, buen reporter se aprecia ien lo debio de ser en su momento, poneros algo para protegeros del sol me haceis sufrir, no vayais a cogel insolacion, como vais de pinchazos, supongo que por la arena mejor verdad.

    1. Hay paco no puedes imaginarte el calor que hacia en las dunas: 60 grqdos hijo mio.
      Hemos encontrado varios diamantes pero sin pulir, estas navidades nos los pulimos. Se terminaron los pinchazos…..fue el dia « negro » del mes!

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