Quand on aime voyager, on aime aussi goûter aux trésors que l’on découvre dans son assiette. Et c’est vraiment le cas pour Madère, qui a intimement lié sa tradition gastronomique locale avec son appartenance au Portugal.
Forcément, sur l’île, les fruits exotiques sont à l’honneur. Et notamment les petites bananes, très porches de celles que l’on peut trouver aux Canaries. Des bananes qui poussent très facilement et qui constituent un des premiers produits exportés vers le continent.
Les autres fruits exotiques sont omniprésents sur les marchés, dont celui de Funchal. Mais regardez bien les prix avant de les acheter : on a trouvé des fruits du dragon ou des fruits de la passion largement au delà des 20 euros le kilo… Idem pour les bananes : ne vous attendez pas à les négocier à moins de 3 euros le kilo (à moins d’être accompagné par un local…). Sur les petits marchés, comme à Santana, les anciennes, bien installées devant leur petit étal, vous les proposent pour 7 ou 8 €, avec un sourire tout relatif qui semble vouloir dire que si vous ne les achetez pas, elles trouveront un autre pigeon qui le fera à votre place…
Autre produit phare : la canne à sucre. Les 2000 kilomètres de canaux qui serpentent sur l’île étaient d’ailleurs destinés à diriger l’eau des montagnes vers les champs sur lesquels elle était cultivée. Aujourd’hui, la production s’est effondrée, mais il demeure un production locale qui servira notamment à produire, dans de petites distilleries artisanales, le rhum qui se déguste le plus souvent en ‘poncho’, c’est à dire accompagné de jus d’orange ou de maracuya. Ça l’air léger c comme ça, mais méfiez-vous si vous en buvez trois ou quatre…
L’autre star de Madère, c’est évidemment le vin homonyme. Mais il faut bien le noter : si nous avons bien vu quelques vignes sur l’île, on a dû passer à côté des caves et même des boutiques vendant le précieux liquide. Finalement, on voit beaucoup plus de magasins spécialisés à Lisbonne qu’ici !
Du côté des viandes, impossible de passer à côté des brochettes présentées localement sur une épée ou, plus traditionnellement, sur une branche de laurier qui fera office de pique. Un incontournable des restaurants…
Enfin, n’oublions pas que Madère est une île. Et, fort heureusement, le poisson y est roi (ce qui est loin d’être le cas de toutes les contrées insulaires). Produit star : le poisson sabre. Un poisson d’environ un mètre de long sur une quinzaine de centimètres de circonférence, que l’on consomme en filet, après lui avoir retiré la peau. Un saveur fine et délicate à accompagner par exemple de bananes rôties.
Et puis il y a le thon rouge de l’Atlantique. Un des rois de l’océan que l’on peut notamment acheter en supermarché pour une dizaine d’euros le kilo (une douzaine sur les marchés) et qui sera parfait en brochette, tartare, carpaccio ou encore juste snack façon tataki…

Cuando te gusta viajar, también te gusta saborear los tesoros que descubres en tu plato. Y este es realmente el caso de Madeira, que ha ligado íntimamente su tradición gastronómica local con su pertenencia a Portugal. Inevitablemente, en la isla, las frutas exóticas están en el punto de mira. Y en concreto los plátanos pequeños, muy parecidos a los que se pueden encontrar en Canarias. Plátanos que crecen con mucha facilidad y son uno de los primeros productos exportados al continente. Otras frutas exóticas son omnipresentes en los mercados, incluido el de Funchal. Pero fíjate bien en los precios antes de comprarlos: hemos encontrado pitahayas o maracuyás muy por encima de los 20 euros el kilo… Lo mismo para los plátanos: no esperes negociarlos por menos de 3 euros el kilo (a no ser que vayas acompañado de un local…). En los mercadillos, como en Santana, los viejos, bien instalados frente a su pequeño puesto, te los ofrecen a 7 u 8 €, con una sonrisa muy relativa que parece querer decir que si no los compras, encontrarán otra paloma que lo hará por ti…

Otro producto estrella: la caña de azúcar. Los 2000 kilómetros de canales que serpentean la isla estaban destinados a conducir el agua de las montañas a los campos en los que se cultivaba. Hoy, la producción se ha derrumbado, pero queda una producción local que se utiliza en particular para producir, en pequeñas destilerías artesanales, el ron que más se degusta en ‘poncha, es decir, acompañado de jugo de naranja o maracuyá. Parece ligero así, pero cuidado si bebes tres o cuatro… La otra estrella de Madeira es obviamente el vino homónimo. Pero cabe señalar: vimos algunas vides en la isla, pero pocas bodegas e incluso pocas tiendas que venden el preciado líquido. ¡Sin duda, se ven muchas más tiendas especializadas en Lisboa que aquí! En cuanto a la carne, es imposible perderse los pinchos presentados localmente sobre una espada o, más tradicionalmente, sobre una rama de laurel que hará las veces de pincho. Imprescindible para los restaurantes… Finalmente, no olvidemos que Madeira es una isla. Y, afortunadamente, allí el pescado es el rey (lo que dista mucho de ser el caso en todos los países insulares). Producto estrella: pez espada. Pescado de aproximadamente un metro de largo y unos quince centímetros de circunferencia, que se come en filetes, después de haberle quitado la piel. Un sabor fino y delicado para acompañar, por ejemplo, plátanos asados. Y luego está el atún rojo del Atlántico. Uno de los reyes del océano que puedes comprar en el supermercado a diez euros el kilo (una docena en los mercados) y que quedará perfecto sobre una brocheta, un tartar, un carpaccio o incluso un simple snack estilo tataki…

laurent&jose
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