Certains sites donnent envie de se poser quelques minutes ou quelques heures, juste pour respirer, pour prendre le temps de s’émerveiller. Le wat Phou (‘temple Phou’) fait partie de ces endroits magiques. Certains n’y verront qu’un tas de pierres et quelques ruines détruites au fil des siècles. Mais nous avons simplement été touchés par la paix et la simplicité de ce concentré d’histoire.
Phou, ce sont pas moins de quinze siècles d’existence et de rapport à la foi, qu’elle soit khmer, hindouiste ou bouddhiste. Un mélange de religions dû aux occupants de ces terres qui, à tour de rôle, ont fait vivre le temple installé sur le flanc de la montagne sacrée. Aujourd’hui encore, le wat Phou reste un site consacré et qui attire nombre de croyants.
Au delà, c’est toute l’atmosphère unique qui se dégage de ces vieilles pierres qui leur donne une dimension unique. Et l’ambiance se fait encore plus mystérieuse lorsque des questions naissent : le site a-t-il été vraiment une capitale royale ? Les immenses pierres gravées ont-elles été utilisées pour des sacrifices humains ? Quelles sont les vertus de la source sacrée qui naît au plafond de la grotte de la falaise ?…
Toutes proportions gardées, on compare souvent le wat Phou aux temples d’Angkor. Il est vrai que les deux palais principaux (un pour les femmes, un pour les hommes) correspondent à l’architecture typique des religieux cambodgiens. Mais la visite, elle, se limite à une paire d’heures quand il faut deux jours au minimum pour arpenter les innombrables palais d’Angkor. Qu’importe : cette étape laotienne séduit simplement pour sa tranquillité, pour son nombre de visiteurs plus que limités (une vingtaine répartis sur quasiment autant d’hectares lors de notre passage…), pour sa pureté. Là, on aime juste s’asseoir quelques minutes dans l’herbe pour contempler l’horizon et le paysage unique.
En algunos sitios dan ganas de sentarte unos minutos o unas horas, solo para respirar, para tomarte el tiempo de maravillarte. Wat Phou (‘Templo de Phou’) es uno de esos lugares mágicos. Algunos solo verán un montón de piedras y algunas ruinas destruidas a lo largo de los siglos. Pero simplemente nos conmovió la paz y la simplicidad de esta historia concentrada.
Para empezar, no son menos de quince siglos de existencia y relación con la fe, ya sea jemer, hindú o budista. Una mezcla de religiones debido a los ocupantes de estas tierras que, a su vez, han hecho vivir el templo instalado en el lado de la montaña sagrada. Incluso hoy en día, el Wat Phou sigue siendo un sitio dedicado que atrae a muchos creyentes.
Más allá, está la atmósfera única que emerge de estas viejas piedras, lo que les da una dimensión única. Y el ambiente es aún más misterioso cuando surgen preguntas: ¿el sitio fue realmente una capital real? ¿Fueron las enormes piedras grabadas utilizadas para sacrificios humanos? ¿Cuáles son las virtudes de la primavera sagrada que nace en el techo de la cueva del acantilado? …
Proporcionalmente, el Wat Phou se compara a menudo con los templos de Angkor. Es cierto que los dos palacios principales (uno para mujeres y otro para hombres) corresponden a la arquitectura típica de los religiosos camboyanos. Pero la visita se limita a un par de horas, cuando se necesitan al menos dos días para examinar los innumerables palacios de Angkor. No importa: esta etapa laosiana simplemente seduce por su tranquilidad, por su número de visitantes más que limitado (una veintena repartida en casi las mismas hectáreas durante nuestra visita …), por su pureza. Aquí, nos gustó sentarnos unos minutos en la hierba para contemplar el horizonte y el paisaje único.
Muy bonito!! Disfrutad mucho pero volved que os echamos de menos!