Avec plus de 17% de la surface du pays reconquise sur les mers, les Pays-Bas constituent le pays champion en la matière. Leurs 7150 km2 de polders prouvent le savoir-faire des Néerlandais en matière d’assèchement des terres. D’ailleurs, un des symboles du pays, le moulin, est la pièce-maîtresse de ce dispositif. Ici, il n’est en effet pas question de moudre blé ou orge, mais d’utiliser la force du vent pour mouvoir une vis sans fin chargée de monter l’eau vers un canal pour la rejeter au-delà de la digue protégeant le polder.
Ces terres récupérées sur les mers ont été testées pour la première fois il y a un peu plus de quatre siècles et la technique originelle est toujours celle utilisée (même si, depuis, on utilise aussi des plantations de roseaux ou de plantes ‘aimant’ le sel pour aider à l’assèchement). Les Hollandais continuent de veiller sur la bonne étanchéité de leurs digues, pour ne pas risquer un désastre, c’est-à-dire la rupture de l’une d’entre elles, qui provoqueraient des inondation forcément meurtrières.
Mais aujourd’hui, un nouveau défi se profile : avec le réchauffement climatique, le niveau des océans monte. Les digues sont certes hautes, mais le seront-elles assez dans 30 ou 50 ans ?

Con más del 17% de la superficie del país reconquistada a los mares, los Países Bajos son los campeones del mundo en la materia. Sus 7.150 km2 de pólders demuestran el conocimiento de los holandeses en el concepto del drenaje de tierras. Además, uno de los símbolos del país, el molino, es la pieza central de este engranage. Aquí, de hecho, no se trata de moler trigo o cebada, sino de usar la fuerza del viento para mover un tornillo sin fin, responsable de elevar el agua hacia un canal para rechazarlo más allá del dique que protege el pólder.
Este método de recuperación de tierra de los mares se probó por primera vez hace poco más de cuatro siglos, y la técnica original sigue siendo la utilizada (aunque, desde entonces, también han utilizado plantas de caña que aman sal para ayudar con el secado). Los holandeses continúan vigilando la rigidez de sus diques, para no correr el riesgo de un desastre, es decir, la ruptura de uno de ellos, lo que causaría inundaciones inevitablemente mortales.
Pero hoy se avecina un nuevo desafío: con el calentamiento global, el nivel de los océanos está aumentando. Los diques son ciertamente altos, pero ¿serán lo suficientemente altos en 30 o 50 años?

laurent&jose
admin@findusnow.fr

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