Survoler la Nouvelle-Calédonie en avion est un privilège. Et le vol qui mène de Nouméa vers l’Ile des Pins, soit seulement 25 minutes dans les airs, est un bonheur pour les yeux. Le territoire compte en effet 40000 km2 de récifs et lagons, protégés par une barrière de corail impressionnante, puisqu’elle est la deuxième au monde par sa longueur.
Dans ces eaux au bleu intense vivent quasiment 15000 espèces, des poissons bien sûr, mais aussi des mammifères (les baleines viennent régulièrement dans le coin) et des milliers d’espèces de cridaires, parmi lesquelles les coraux, dans une infinie diversité.
En 2008, l’Unesco a adressé un message fort au pays en intégrant six zones marines calédoniennes, représentant l’ensemble de la diversité des récifs et écosystèmes. « Les lagons et récifs coralliens de Nouvelle-Calédonie », explique l’Unesco, « abritent des écosystèmes intacts peuplés d’une biodiversité marine exceptionnelle, composée de populations saines de grands prédateurs et d’un nombre considérable de différents poissons de grande taille. On y trouve la concentration la plus diverse du monde de structures récifales avec une variété exceptionnelle d’espèces de coraux et de poissons et un continuum d’habitats allant des mangroves aux herbiers marins avec une vaste gamme de formes récifales qui s’étendent sur d’importants gradients océaniques. »
Mais avec les grands titres viennent les grandes responsabilités. Et aujourd’hui, la mission la plus compliquée reste de préserver cette belle barrière de corail. Si, ici, la pêche ne constitue pas un sérieux danger (la méthode industrielle est très limitée), le réchauffement global de la planète, lui, est beaucoup plus problématique. Voilà trois ans, en saison des typhons, la température avait dépassé les 30 °C pendant plusieurs jours -ce qui est rare ici-, provoquant un sursaut de 3 °C pour les eaux des lagons. Le résultat ne s’est pas fait attendre : en quelques semaines, une partie non négligeable du corail de surface s’est blanchi, ne pouvant supporter cette chaleur. Et du corail qui blanchit, c’est du corail qui meurt. Autant dire que les prochaines décennies (dans le meilleur des cas) voire années (ce qui est plus probable) vont être décisives dans l’avenir du corail. Et donc de notre planète.

Volar sobre Nueva Caledonia en avión es un privilegio. Y el vuelo de Nouméa a Ile des Pins, con solo 25 minutos en el aire, es un placer para la vista. El territorio tiene 40,000 km2 de arrecifes y lagunas, protegidos por un impresionante arrecife de coral, que es el segundo más grande del mundo.
En estas aguas de intenso azul viven casi 15000 especies, por supuesto peces, pero también mamíferos (las ballenas vienen regularmente en temporada) y miles de especies de cridarios, entre los cuales se encuentran los corales, en una diversidad infinita.
En 2008, la Unesco envió un fuerte mensaje al país al integrar seis áreas marinas de Nueva Caledonia, que representan toda la diversidad de arrecifes y ecosistemas. « Las lagunas y los arrecifes de coral de Nueva Caledonia », dice la UNESCO, « albergan ecosistemas intactos poblados por una biodiversidad marina excepcional, compuesta por poblaciones saludables de grandes depredadores y un número considerable de peces grandes diferentes. Es el hogar de la concentración más diversa del mundo de estructuras de arrecifes con una excelente variedad de especies de corales y peces y un continuo de hábitats que van desde manglares hasta lechos de pastos marinos con una amplia gama de formas de arrecifes que se extienden durante muchos espacios oceánicos importantes « .
Pero con los grandes títulos vienen las grandes responsabilidades. Y hoy, la misión más complicada sigue siendo preservar esta hermosa barrera de coral. Si la pesca aquí no es una amenaza seria (el método industrial es muy limitado), el calentamiento global es mucho más problemático. Hace tres años, en la temporada de tifones, la temperatura había excedido los 30 ° C durante varios días, lo cual es raro aquí, causando un salto de 3 ° C en las aguas de las lagunas. El impacto se hizo notar: en unas pocas semanas, una parte significativa de la superficie del coral se había blanqueado, incapaz de resistir este calor. Y el coral blanco es el coral que muere. Serán pues los próximos años (en el peor de los casos) o incluso décadas (que es más probable) que serán decisivas en el futuro del coral. Y por supuesto de nuestro planeta.

laurent&jose
admin@findusnow.fr

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