Le décor est loin des images « classiques » que l’on a de l’Egypte antique. Ici, pas de pyramide, de sphinx ou de statues géantes immédiatement identifiable. Le sable est roi. Il recouvre tout le sol de cette vallée sèche et déserte creusée à seulement trois ou quatre kilomètres du Nil. Un havre de paix -si on excepte les ballets d’autocars déversant les touristes- dans lesquels les pharaons et leurs proches devaient reposer en paix pour l’éternité.
Et puis voilà quelques escaliers ou un plan incliné, qui vous font basculer dans un autre monde, celui des morts. Vous pénétrez dans une des tombes à travers un tunnel d’une trentaine de mètres. Et sur les murs, apparaissent les hiérioglyphes et autres sculptures destinés à accompagner le défunt dans son dernier voyage. La décoration est omniprésente, les divinités sont partout dans ce décor de bande dessinée immersive créé il y a quasiment quatre millénaires. Certes, les corps momifiés, offrandes et autres sarcophages ont disparu des lieux, mais le site demeure, tel un écrin.
Combien sont-ils enterrés ici, dans les diverses tombes de la Vallée des rois ? Difficile à dire. Depuis le début du XVIIe siècles, les égyptologues tentent de repérer tous les sites, déclarant à chaque fois qu’ils ont tout découvert. Tout… jusqu’à ce qu’un autre arrive et repère un nouveau tombeau… C’est ainsi qu’en 1922, plus d’un siècle après le début des fouilles, lord Carnarvon découvre un joyau : la tombe de Toutankhamon. Mais au XXIe siècle, on continue cette chasse au trésor quelque peu macabre, avec parfois un peu de succès, comme lorsque, en 2012, des Suisses mettent à jour la sépulture d’une chanteuse qui officiait au temple d’Amon, à Karnak…
Car ici, les pharaons trouvaient une paix quasi éternelle, en étant accompagnés de leurs épouses, mais aussi de leurs proches et de leurs servants. En recréant une société à l’image de ce qu’ils avaient vécus de leur vivant.
Aujourd’hui, les tombes sont vides, hantées seulement par les touristes et les gardiens qui essayent de soutirer aux premiers quelques livres en échange d’une photo prise dans un endroit théoriquement inaccessible pour les visiteurs. Quelques pas dans ces tombes pour respirer l’odeur de la mort, contempler l’incroyable beauté de ces lieux, et voyager dans le temps…

La decoración no tiene nada que ver con las imágenes « clásicas » que tenemos del antiguo Egipto. Aquí, no hay pirámides, esfinges o estatuas gigantes inmediatamente identificables. La arena es la reina. Cubre todo el suelo de este valle seco y desierto excavado a sólo tres o cuatro kilómetros del Nilo. Un remanso de paz -si exceptuamos los movimientos de los buses llenos de turistas- en el que los faraones y sus seres queridos descansarían en paz para la eternidad.
Y luego hay unas escaleras o un plano inclinado, que te llevan a otro mundo, el de los muertos. Se entra en una de las tumbas a través de un túnel de unos treinta metros. Y en las paredes aparecen los jeroglíficos y otras esculturas destinadas a acompañar al difunto en su último viaje.
La decoración es omnipresente, las deidades están por todas partes en esta decoración envolvente de dibujos animados creada hace casi cuatro milenios. Es cierto que los cuerpos momificados, las ofrendas y otros sarcófagos han desaparecido del recinto, pero el sitio permanece, como un joyero.
¿Cuántos están enterrados aquí, en las diversas tumbas del Valle de los Reyes? Difícil de decir. Desde principios del siglo XVII, los egiptólogos han tratado de localizar todos los sitios, declarando cada vez que lo han descubierto todo. Todo… hasta que llega alguien más y descubre una nueva tumba… Así, en 1922, más de un siglo después del inicio de las excavaciones, Lord Carnarvon descubre una joya: la tumba de Tutankamón. Pero en pleno siglo XXI, continuamos esta búsqueda del tesoro un tanto macabra, a veces con poco éxito, como cuando, en 2012, los suizos actualizaron el entierro de un cantante que oficiaba en el templo de Amon, en Karnak. .. Porque aquí, los faraones encontraron una paz casi eterna, estando acompañados por sus esposas, pero también por sus parientes y sus sirvientes. Al recrear una sociedad a imagen de lo que habían experimentado durante su vida.
Hoy, las tumbas están vacías, frecuentadas únicamente por turistas y guardias que intentan extorsionar a los primeros con unas pocas libras a cambio de una foto tomada en un lugar teóricamente inaccesible para los visitantes. Unos pasos en estas tumbas para respirar el olor de la muerte, contemplar la increíble belleza de estos lugares y viajar en el tiempo…





laurent&jose
admin@findusnow.fr

One thought on “L’Egypte à tombeaux ouverts • Las tumbas de Egipto”

  1. Los vídeos reflejan muy bien a Egipto, que es un lugar que siempre me sorprende. Los vídeos y la lectura de los datos que das me dan ganas de volver a visitarlo una vez más y de conocerlo mejor. Como siempre, la calidad de la realización es genial,

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