On dit souvent que l’eau, c’est la vie. Et c’est flagrant en Egypte. Il suffit de regarder la carte du pays pour se rendre compte que la colonne dorsale de la nation, c’est le fleuve qui la traverse du sud au nord, le Nil. A l’est et à l’ouest, rien ou presque, juste du désert. Et sur chaque rive, une étroite bande de terre fertile sur laquelle se concentre tous les villages, toutes les cultures, toute la vie.
Le Nil, c’est le deuxième plus long fleuve du Monde, avec près de 6700 kilomètres qui sillonnent le continent, des lacs Victoria (partagé entre l’Ouganda, le Kénya et la Tanzanie) et Tana (Ethiopie). Evidemment, en Egypte, le Nil est considéré comme le fleuve nourissier et même ses crues annuelles étaient incarné en la divinité Hâpy, tellement elles étaient signes de prospérité.
S’il était déjà largement convoité par les uns et par les autres, le Nil continue de nos jours d’être sujet à de nombreux coups de froid entre les pays traversés, qui veulent à chaque fois en tirer le maximum de profit… En mai 2013, par exemple, le gouvernement éthiopien a entamé des opérations de détournement du Nil Bleu afin de permettre la construction d’un barrage hydroélectrique appelé « barrage de la Renaissance ». Le gouvernement égyptien a vivement réagi, évoquant en dernier recours une intervention « pour détruire le barrage.
Mail il est arrivé aussi que des pays, par leurs travaux, détruisent l’écosystème naturel. Ainsi, en Egypte, dans les années 70, les grands barrages à Assouan ont certes permis d’éviter des crues parfois mortelles, mais ils ont ausi et surtoit détruit l’apport naturel de sédiments, qui, circulant dans les canaux construits depuis des millénaires, s’épanchaient sur les terres agricoles, leurs donnant un engrais naturel indispensable… Les terres sont devenues bien moins fertiles, et les Egyptiens se sont tournés une nouvelle fois vers le fleuve pour vivre, en y accueillant cette fois-ci des bateaux de croisière pour les touristes, qui sont devenus la principale industrie du pays. Une industrie qui tourne à plein régime… sauf en cas d’attentats, sauf en cas de pandémie mondiale… Et lorsque les touristes désertent le pays, le peuple sombre dans la pauvreté, ne pouvant même plus compter sur les ressources réputées intarissables du Nil pour survivre.

A menudo se dice que el agua es vida. Y eso es obvio en Egipto. Basta con mirar el mapa del país para darse cuenta de que la columna vertebral de la nación es el río que la atraviesa de sur a norte, el Nilo. Al este y al oeste, casi nada, solo desierto. Y en cada orilla, una estrecha franja de tierra fértil en la que se concentran todos los pueblos, todas las culturas, toda la vida.
El Nilo es el segundo río más largo del mundo, con casi 6700 kilómetros que surcan el continente, desde los lagos Victoria (compartido entre Uganda, Kenia y Tanzania) y Tana (Etiopía). Obviamente, en Egipto, el Nilo es considerado el río nutritivo e incluso sus crecidas anuales estaban encarnadas en la deidad Hâpy, tanto que eran signos de prosperidad. Si ya era muy codiciado por unos y por otros, el Nilo sigue siendo hoy objeto de muchos conflictos entre los países que atravesa, que quieren aprovecharlo al máximo… En mayo de 2013, por ejemplo, los el gobierno etiope inició operaciones para desviar el Nilo Azul y permitir la construcción de una presa hidroeléctrica llamada « Presa del Renacimiento ». El gobierno egipcio reaccionó enérgicamente citando como último recurso una intervención “para destruir la presa.
Pero también ocurre que los países, a través de su trabajo, destruyen el ecosistema natural. Así, en Egipto, en la década de 1970, las grandes presas de Asuán ciertamente permitieron evitar inundaciones a veces fatales, pero también y sobre todo destruyeron el suministro natural de sedimentos que, circulando en los canales construidos durante milenios, fluían sobre las tierras de cultivo, proporcionándoles un abono natural imprescindible… La tierra se volvió mucho menos fértil, y los egipcios recurrieron una vez más al río para vivir, esta vez acogiendo a los barcos de cruceros para turistas, que se ha convertido en la principal industria del país. Una industria que funciona a toda máquina… excepto en caso de atentados o de pandemia mundial… Y cuando los turistas abandonan el país, la gente se hunde en la pobreza, sin poder contar siquiera con los recursos acreditados e inagotables del Nilo ipara sobrevivir.


    
laurent&jose
admin@findusnow.fr

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