« Bula ! » Un regard en direction de la personne qui vient de lancer ce cri puissant et on découvre un gaillard d’une trentaine d’années, quasiment deux mètres sous la toise pour un bon 130 kilos, une jupe attachée à la ceinture (le sulu vakataga, nom officiel de ce vêtement traditionnel porté par la majorité des hommes), sandales aux pieds et un immense sourire qui coupe en deux son visage rectangulaire.
A Fidji, on ne plaisante pas avec la convivialité : personne n’oubliera de vous saluer -même sans vous connaître- lorsque vous vous croiserez dans la rue. Et ce du jeune enfant jusqu’au vieillard.
Il faut dire qu’ici, l’accueil et le mélange des races font partie du décor local. La population du pays est en effet récente (quatre millénaires au plus) au regard de l’histoire de la planète. Les premiers hommes seraient venus de Vanuatu ou de Nouvelle-Calédonie et des îles Salomon, ce qui représente à chaque fois plus d’un millier de kilomètres dans un océan qui n’a de pacifique que le nom. Pendant 3000 ans, ils seront pratiquement seuls, jusqu’à l’arrivée de Tongiens. Là se mêleront les cultures mélanésiennes et polynésiennes. Et naîtront les géants de Fidji, ces armoires à glace qui sont aussi imposants que gentils et qui font le bonheur des équipes de rugby (le sport national ici) à travers la planète.
En 1643, les premiers explorateurs posent le pied sur les îles (Abel Tasman puis James Cook). Mais ce sera Dumont d’Urville (1827 et 1838) qui fixera vraiment Fidji sur les cartes du monde. Suivront les commerçants, attirés par le bois de santal puis le coprah, et les inévitables missionnaires, avec des rapports parfois conflictuels avec les chefs locaux. Avec la colonisation britannique vinrent quelques centaines d’Indiens, froidement accueillis localement, mais dont les descendants sont toujours présents… et ils possèdent aujourd’hui la plupart des commerces locaux !
Aujourd’hui, tous ces peuples vivent en paix, dans un des pays les plus prospères d’Océanie (loin toutefois de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande). Et ils misent sur le tourisme (600 000 visiteurs annuels) pour donner un nouveau coup de fouet à l’économie. Pour cela, leur légendaire accueil devrait être un sacré argument en plus des légendaires paysages. Bula !
« ¡Bula! » Una mirada a la persona que acaba de lanzar este poderoso grito y descubrimos a un chiquillo de unos treinta años, de casi dos metros de largo por unos buenos 130 kilos, una falda atada al cinturón (el sulu vakataga, nombre oficial de esta prenda tradicional usada por la mayoría de los hombres), sandalias en los pies y una gran sonrisa que corta por la mitad su cara rectangular.
En Fiji, no se bromea con la cordialidad: nadie olvidará saludarte, incluso sin conocerte, cuando te encuentres en la calle. Desde los niños a los mayores.
Hay que decir que aquí, la bienvenida y la mezcla de razas son parte de la decoración local. La población del país es de hecho reciente (cuatro milenios como máximo) en términos de la historia del planeta. Los primeros hombres habrían venido de Vanuatu o Nueva Caledonia y las Islas Salomón, que sólo están a unos mil kilómetros en un océano que es pacífico solo con el nombre. Durante 3000 años, estarán prácticamente solos, hasta la llegada de Tongans. Las culturas melanesia y polinesia se mezclarán aquí. Y nacerán los gigantes de Fiji, estos gigantes del pacífico que son tan imponentes como agradables y que hacen la felicidad de los equipos de rugby (el deporte nacional aquí) en todo el planeta.
En 1643, los primeros exploradores pisaron las islas (Abel Tasman y James Cook). Pero será Dumont d’Urville (1827 y 1838) quien realmente fijará a Fiji en los mapas mundiales. Los comerciantes seguirán, atraídos por el sándalo y luego la copra, y los misioneros inevitables, a veces con relaciones conflictivas con los jefes locales. Con la colonización británica llegaron unos cientos de indios, recibidos fríamente a nivel local, pero cuyos descendientes aún están presentes … ¡y ahora son dueños de la mayoría de las empresas locales!
Hoy, todos estos pueblos viven en paz, en uno de los países más prósperos de Oceanía (además de Australia y Nueva Zelanda). Y dependen del turismo (600 000 visitantes al año) para dar un nuevo impulso a la economía. Para esto, su legendaria bienvenida debería ser un argumento sagrado además de sus paisajes legendarios. Bula!
Quien pudiera estar nadando en esas aguas cristalinas…Con el caloroso que hace aquí.Precioso vídeo.Besos.
Esas islas y esas playas para vosotros solos ! Da gusto!