L’été, on se surprend à croiser sur les routes du Kosovo un nombre impressionnant de voitures de sport. Pas de Formule 1, bien évidemment, mais les derniers modèles de BMW, d’Audi ou de Porsche (les Allemandes ont la côte !). On a même été surpris par l’accélération d’une Maserati sur la ligne droite d’un chemin vicinal sur lequel on s’était engagé…
Autre surprise : aucune de ces voitures, sans exception, n’est immatriculée au Kosovo. Toutes portent soit une plaque suisse, allemande, belge ou autrichienne. En premier, on pense forcément naïvement que ce sont des touristes attirés par les perles du pays. Mais il n’en est rien.
L’été, la diaspora kovovare est de retour au pays (le même phénomène existe d’ailleurs en Macédoine du Nord). Les plus jeunes (entre 25 et 45 ans) reviennent sur leurs terres natales, notamment pour assister au mariage de la sœur, du cousin ou de l’ami d’enfance. Mais pas question d’arriver en avion ou dans un quelconque véhicule. Non, il faut impérativement un des derniers modèles (si possible haut de gamme), d’une propreté exemplaire (il existe d’ailleurs partout dans le pays des stations de lavage). Un signe extérieur de richesse que l’on arbore de manière très évidente, mais qui pose quelques questions sur l’argent nécessaire pour les acquérir. Certes, quelques uns de ces émigrés ont réussi dans leur pays d’adoption. Mais comment autant de jeunes arrivent-ils à se payer ces bolides dont certains franchissent allègrement la barre des 100 000 euros ?…
En verano, sorprende encontrarse con una cantidad impresionante de coches deportivos en las carreteras de Kosovo. Por supuesto, no son Fórmula 1, pero sí los últimos modelos de BMW, Audi o Porsche (¡los alemanes son populares!). Incluso nos sorprendió el adelantamiento de un Maserati en la recta de una carretera local por donde casi nos habíamos perdido.
Otra sorpresa: ninguno de estos coches, sin excepción, está matriculado en Kosovo. Todos llevan matrícula suiza, alemana, belga o austriaca. Ingenuamente, lo primero que pensamos fue que se trataba de turistas atraídos por las perlas del país. Pero no era el caso.
En verano, la diáspora kovovar regresa al país (el mismo fenómeno se da también en Macedonia del Norte). Los más jóvenes (entre 25 y 45 años) regresan a sus países de origen, en particular para asistir a la boda de su hermana, prima o amiga de la infancia. Pero no se trata de llegar en avión o en cualquier clase de vehículo. No, es absolutamente necesario un modelo de última generación (de gama alta a ser posible) y de una limpieza ejemplar (hay estaciones de lavado en todo el país).
Un signo externo de riqueza que se muestra de forma ostentosa, pero que plantea algunas dudas sobre el dinero necesario para adquirirlas. Seguro que algunos de estos emigrantes tuvieron éxito en su país de adopción. Pero ¿cómo consiguen tantos jóvenes permitirse estos coches, algunos de los cuales superan alegremente los 100.000 euros?…