Que sait-on de Malte ? A vrai dire, pas grand chose… Que c’est un petit pays insulaire que l’on localise plus ou moins au large de la Sicile. Que c’est un paradis fiscal, même si c’est un pays européen. Que c’est un des états les plus paradoxaux en matière d’évolution de la société, avec d’un côté une gay pride annuelle qui rassemble des milliers de personnes, et d’un autre une loi parmi les plus restrictive au monde en matière d’avortement (il était totalement interdit, pour quelque raison que ce soit, jusqu’en juin 2023). Mais à part ça, difficile de tenir une longue conversation sur ce confetti méditerranéen…
Et pourtant, lorsque l’on se plonge dans les documentations touristiques, on découvre alors une richesse que l’on ne soupçonnait pas : le passé néolithique du pays. Aujourd’hui, une quinzaine de site à travers les deux îles principales rassemblent une trentaine de temples en relativement bon état de conservation (bien meilleur, en tout cas, que Stonehege). Mais le chiffre devrait être quasiment le double, si les dégâts liées aux bombardements de la seconde guerre mondiale et, plus récemment, aux marteaux piqueurs, n’avaient fait disparaître à jamais une bonne partie de ces joyaux antiques.
Concrètement, il s’agit principalement de temples bâtis tous sur plus ou moins le même principe : une salle qui donne accès à des chapelles, donnant à l’ensemble une sorte de forme de trèfle des jeux de cartes.
Ces sites, classés au patrimoine mondial de l’Unesco depuis le début des années 1980, remontent à environ 7000 ans pour les plus anciens. « Les temples mégalithiques de Malte (Ġgantija, Ħaġar Qim, Mnajdra, Skorba, Ta’ Ħaġrat et Tarxien) sont des constructions préhistoriques monumentales édifiées pendant le IVe et le IIIe millénaire avant J.-C », explique l’Unesco. « Ils comptent parmi les premiers bâtiments en pierre libres de tout support existant dans le monde et sont remarquables par leur diversité de forme et de décoration. Chaque ensemble est un chef-d’œuvre architectural unique et un témoin d’une culture préhistorique exceptionnelle, célèbre par ses impressionnantes réalisations architecturales, artistiques et technologiques. »
Des monuments qui peuvent aujourd’hui se visiter. Les mieux conservés sont désormais placés sous un dôme qui n’est pas des plus esthétique… et qui durera certainement moins que les constructions originales !
¿Qué sabemos de Malta? A decir la verdad, no mucho… Que es un pequeño país insular que ubicamos más o menos frente a las costas de Sicilia. Que es un paraíso fiscal, aunque sea un país europeo. Que es uno de los estados más paradójicos en cuanto a la evolución de la sociedad, con por un lado un orgullo gay anual que reúne a miles de personas, y por otro una de las leyes más restrictivas del mundo en materia de aborto. (estaba completamente prohibido, por cualquier motivo, hasta junio de 2023). Pero aparte de eso, es difícil mantener una larga conversación sobre este confeti mediterráneo…
Y sin embargo, cuando ahondamos en la documentación turística, descubrimos una riqueza que no sospechábamos: el pasado neolítico del país. Hoy, una quincena de emplazamientos repartidos por las dos islas principales reúnen una treintena de templos en un estado de conservación relativamente bueno (mucho mejor, en todo caso, que Stonehege). Pero la cifra debería ser casi el doble, si los daños vinculados a los bombardeos de la Segunda Guerra Mundial y, más recientemente, a los martillos neumáticos, no hubieran hecho desaparecer para siempre buena parte de estas antiguas joyas.
Concretamente, se trata principalmente de templos construidos más o menos sobre el mismo principio: una sala que da acceso a las capillas, dando al conjunto una especie de forma de trébol de juego de cartas.
Estos sitios, clasificados como Patrimonio de la Humanidad por la Unesco desde principios de la década de 1980, datan de alrededor de 7000 años los más antiguos. “Los templos megalíticos de Malta (Ġgantija, Ħaġar Qim, Mnajdra, Skorba, Ta’ Ħaġrat y Tarxien) son construcciones prehistóricas monumentales construidas durante el cuarto y tercer milenio antes de Cristo”, explica la Unesco. « Se encuentran entre los primeros edificios de piedra libres de cualquier soporte existente en el mundo y son notables por su diversidad de forma y decoración. Cada conjunto es una obra maestra arquitectónica única y un testimonio de una cultura prehistórica excepcional, famosa por su impresionante arquitectura, artística y logros tecnológicos ».
Estos monumentos se pueden visitar . Los mejor conservados se colocan bajo una cúpula que no es la muy estética… ¡y que seguramente durará menos que las construcciones originales!