Et si on allait aux Maldives ? La question, lorsqu’elle s’est posée, s’est rapidement soldée par une réponse affirmative. A seulement 90 minutes en avion du Sri-Lanka, le pays-atoll est devenu une destination que l’on a rajouté à notre tour du monde.
Les Maldives, c’est un pays qui possède une superficie totale à peu près égale à celle du Portugal, mais qui a la particularité de compter 1199 îlots (dont seulement 200 environ sont habités). Si on retire les surface maritimes, on tombe alors à seulement… 298 km2 de terres. Ce sont des atolls (d’anciens volcans dont les roches ont disparu du fait de l’érosion et de l’affaissement de la montagne dans les profondeurs).
Et ces atolls font toute la richesse de ce pays en s’étant transformé, au fil des millénaires, en d’incroyables couronnes dans lesquelles le corail s’est développé autour des petits îlots, formant une barrière à l’intérieur de laquelle le sable se maintient à une profondeur faible (entre un et deux mètres). De sorte que l’eau apparait comme teintée d’un bleu allant du ciel au turquoise en passant par le marine. Un camaïeu simplement sublime et quasiment unique au monde. Juste à côté du corail, la vie marine est particulièrement intense : les requins marteau nagent aux côté des dauphins, les poissons clowns batifolent à une distance raisonnable des raies manta, tandis que les tortues tournent autour des langoustes.
Un vrai paradis sur terre. Ou plutôt bientôt sous la mer, car le pays tout entier devrait disparaitre sous le niveau de l’océan du fait du réchauffement climatique. Avec la fonte des glaciers et la hausse de température globale sur la planète, les mers ne cessent de monter. Et les Maldives ne peuvent pas vraiment se reposer sur de hautes montagnes pour survivre : le sommet (naturel) le plus élevé culmine à 230 cm au dessus du niveau de la mer. Juste un peu plus de deux mètres ! Les experts les plus optimistes estiment qu’en 2100, le pays sera rayé de la carte. Mais c’est sans compter sur l’érosion particulièrement rapide qui sévit sur les îlots, qui est telle qu’elle pourrait en avoir fini des zones immergées avant même que l’eau ne monte de manière significative…
Alors, existe-t-il une solution ? Malheureusement, pas vraiment. La richesse du pays vient avant tout du tourisme (30% du PIB), ce qui engendre de la pollution et une surexploitation des très rares ressources ou des lopins de terre. Et c’est donc ce tourisme qui est en grande partie de l’érosion ou de la pollution. Mais s’en priver, c’est tuer économiquement le pays. L’histoire du serpent qui se mort la queue en quelque sorte…
Alors, continuera-t-on à voir des îles paradisiaques transformées en ressort de luxe à plus de 1000€ la nuit ? Certainement. Car ces propriétés, possession le plus souvent de groupes étrangers (qui emploient des Européens pour l’encadrement et des Bengalais pour les basses besognes), rapportent du cash aux Maldives de par les taxes qui leur sont appliquées. Depuis dix ans, une autre offre touristique est née avec de petits hôtels ouverts dans les îles, au milieu de la population locale, permettant de l’emploi local et faisant tourner l’économie locale (commerces, artisanat, restaurants…). Une option que l’on a choisie (car elle est également beaucoup plus économique) et qui s’avère moins destructrice. Mais qui est bien moins lucrative pour l’état. Le tiroir-caisse aura fait le bonheur et creusé la tombe de ce pays..
¿Y si fuéramos a las Maldivas? La pregunta, cuando surgió, terminó rápidamente en una respuesta afirmativa. A solo 90 minutos en avión de Sri Lanka, el atolón se ha convertido en un destino que se ha agregado a nuestra gira mundial.
Maldivas es un país con un área total aproximada igual a la de Portugal, pero con la diferencia de tener 1199 islotes (de los cuales solo unos 200 están habitados). Si eliminamos la superficie del mar, nos quedan sólo … 298 km2 de tierra. Estos son atolones (antiguos volcanes cuyas rocas han desaparecido debido a la erosión y hundimiento de la montaña en las profundidades).
Y estos atolones hacen que toda la riqueza de este país se transforme, a lo largo de milenios, en coronas increíbles en las cuales el coral se ha desarrollado alrededor de estos pequeños islotes, formando una barrera dentro de la cual la arena se mantiene a poca profundidad (entre uno y dos metros). Para que el agua aparezca como teñida con un azul cielo o turquesa a través de la marina. A los tonos simplemente sublimes y casi únicos en el mundo se suma el coral y la vida marina que es particularmente intensa: los tiburones martillo nadan junto a los delfines, se divierten a una distancia razonable de las mantarrayas, mientras que las tortugas giran alrededor de la langosta.
Un verdadero paraíso en la tierra. O más bien pronto bajo el mar, porque todo el país podría desaparecer bajo el nivel del océano debido al calentamiento global. Con la fusión de los glaciares y el aumento global de la temperatura en el planeta, los mares aumentan constantemente. Y las Maldivas no pueden descansar en las altas montañas para sobrevivir: el pico más alto (natural) se eleva a 230 cm sobre el nivel del mar. ¡Un poco más de dos metros! Los expertos más optimistas creen que en 2100, el país será borrado del mapa sin contar con el efecto de la erosión (particularmente rápida y rampante en los islotes), por lo que podría haber algunas áreas sumergidas antes de que el agua aumente significativamente …
Entonces, ¿hay una solución? Lamentablemente, en realidad no. La riqueza del país proviene sobre todo del turismo (30% del PIB), que genera contaminación y sobreexplotación de los escasos recursos o parcelas de tierra. Y es este turismo quien genera en gran parte la erosión o la contaminación. Pero privarse de ello es matar económicamente al país. La historia de la serpiente muriendo de una manera …
Entonces, ¿continuaremos viendo las islas paradisíacas transformadas en un resort de lujo a más de 1000 € por noche? Ciertamente. Debido a que estas propiedades, en su mayoría propiedad de grupos extranjeros (que emplean a europeos para la administración y a Bengalí para el trabajo sucio), mantienen con su efectivo a las Maldivas a través de los impuestos que se les aplican. En los últimos diez años, ha nacido otra oferta turística con pequeños hoteles abiertos en las islas, en medio de la población local, lo que permite el empleo local y la gestión de la economía local (tiendas, artesanía, restaurantes …). Una opción que elegimos (porque también es mucho más barata) y es menos destructiva. Pero eso es mucho menos lucrativo para el estado. El cajón de dinero habrá hecho la felicidad y cavado la tumba de este país …
Que mal se os ve queridos 😜😉 menudo lujo! Hoy que lo estoy viendo y en Asturias esta un día gris y lluvioso, es como ver el paraíso!