Rouge comme les dunes/Rojo como las dunas

Du sable rouge à perte de vue, des dunes majestueusement dressées dans le lit de ce qui, un ou deux jours par an, est une rivière. Et des arbres pétrifiés depuis des millions d’années qui dominent une mer de tranquillité. Sossusvlel -du nom de cette fameuse rivière- est un lieu à part en Namibie. Une espace magique qu’il faut visiter aux premières heures de la journée, quand l’atmosphère est encore respirable et que les bus de touristes n’ont pas encore franchi les barrières du parc national. Là, la nature toute entière se donne à vous sans retenue. Les montagnes de sable offrent des crêtes encore vierges de tout pas humain, ceux de la veille ayant été balayés par les vents de la nuit. Et à chaque foulée, votre pied se retrouve quasiment enfoui dans la silice rouge brique.
Arrivé au sommet de la Dune 45, la plus accessible, ou celle posée juste devant l’immense Bid Daddy et ses 325 mètres, c’est le même émotion qui s’empare de vous. Alors que vous tenez quasiment en équilibre sur la mince frange de sable, le silence se fait, juste entrecoupé de quelques légers sifflements du vent. Une étrange sensation de pureté, d’originalité, de beauté intacte et originelle vous atteint et vous berce alors que vous vous dirigez vers les pentes pour descendre en douceur dans le sable, à pas lent, dans un mouvement aussi maladroit qu’envoûtant, comme si la dune voulait garder en elle une partie de vous…
Une dune, puis deux, un errement au milieu de ces arbres qui ont vécu lorsque l’homme n’était même pas une réalité sur la planète, et Sossusvlel vous laisse partir. Ou plutôt vous oblige à partir. Car les 25 °C du petit matin ne sont plus qu’un lointain souvenir. Dans quelques heures, le thermomètre attendra les 60 °C en plein soleil, transformant la vallée en un enfer sur terre, dans lequel seuls les scorpions et les reptiles trouveront un espace pour survivre…

Kilómetros de arena roja, dunas majestuosas que parecen el lecho donde descansar cuando se pone el sol. Un mar de tranquilidad domina el entorno, solo adornado por un bosque de árboles petrificados. Sossusvlel, nombre de esta famosa rivera, es un lugar a parte en Namibia. Un espacio mágico que se debe visitar a primera hora de la mañana, apenas el sol asoma, cuando la atmósfera todavía es respirable y las ordas de turistas aún no han franqueado la barrera del parque nacional. Toda la naturaleza en su máximo esplendor aparece al llegar, deslumbrante. Las montañas de arena ofrecen sus crestas aún vírgenes de huellas humanas, los pasos del día anterior han sido borrados por los vientos de la noche. A cada paso que das el pie se encuentra directamente con el silicio rojo.
Llegar o ascender a la Dune 45, la más accesible, o contemplar la inmensa Big Daddy y sus 325 metros atrapa de igual forma. Al mismo tiempo que debes mantener el equilibrio sobre la arena fresca, el silencio lo abarca todo y sólo pequeños silbidos de viento se sienten al ascender. Una extraña sensación de pureza, originalidad, belleza intacta y original hace pensar que nadie antes ha caminado por esas crestas, sensación que se incrementa en la bajada a pasos lentos hundiendo los pies hasta casi la rodilla sintiendo la textura y la temperatura aún fresca de la arena acariciándote.
Una duna después de otra y un paseo entre árboles petrificados hacen parecen que es una realidad que no forma parte del planeta, Sossusvlel nos deja partir. Mejor dicho, nos obliga a partir: 25 grados a primera hora y una subida ascendente y rápida hará que en poco tiempo la temperatura alcance los 60 grados y el ambiente sea irrespirable a pleno sol, transformando el valle en un infierno no sólo de sol sino también de escorpiones, serpientes y otros peligros que buscan sobrevivir.