Une cité posée sur une route (la nationale 13, la route principale du Laos qui traverse le pays du nord au sud) juste à côté de collines karstiques dans lesquelles on découvre de fort belles grottes si on aime la spéléologie. Voilà comment résumer de manière -très- rapide Vang Vieng. Rapide, peut être, mais à vrai dire il est difficile d’en dire beaucoup plus. Non pas que les paysages soient dénués de charme : au contraire, les collines, les grottes, les rivières souterraines et les bassins naturels sont plutôt agréables. Mais parce que la ville, elle, ne mérite pas un séjour très prolongé…
Poussiéreuses en temps sec, boueuses lorsqu’il pleut (on a testé les deux versions), les rues ne sont guère plaisantes, d’autant plus que les commerces se résument à des auberges, des hôtels, des restaurants, quelques bars, des commerces de sandwiches (la baguette laosienne n’est pas mal du tout, héritage français oblige !) et des agences de voyages.
Ce qui a paradoxalement fait le bonheur et le malheur de la ville, ce sont en fait ses touristes, en immense majorité des backpackers venus ici par la sulfureuse réputation que traîne les quartiers proches de la rivière. Pendant des années en effet, les bars installés sur la presqu’île convertissaient les soirées en Woodstock électro en distribuant aussi généreusement les kilowatts de son que les substances illicites. Un business juteux pour ces commerçants, une véritable plaie pour les autres qui ne voyaient plus que débarquer au final des junkies en quête d’enfers spéléologiques et de paradis artificiels. Certaines agences de loisirs se sont adapté et ont développé le ‘tubing’ une descente de la rivière sur des chambres à air avec, après chaque passage de rapides, un bref arrêt sur le stand récompensé par une large rasade d’alcool bon marché. Certains -et pas seulement un ou deux- n’ont jamais vu la ligne d’arrivée, mêlant coma alcoolique et noyade avant de la franchir…
La police a mis le holà il y a une dizaine d’années et a fermé nombre de ces bars. Les backpackers sont venus moins nombreux pendant quelques temps, et des mains ont été tendues vers des touristes bien moins encombrants, comme les Sud-Coréens, qui consomment, s’amusent, savent rire d’eux-même (voir la vidéo !) et sont au lit à 10 h le soir ! La greffe a pris, au moins partiellement, la ville est un peu plus calme. Mais on est quand même un peu surpris de recevoir dans certains bars, lorsque l’on demande le menu, deux cartes : celle officielle des boissons, et l’autre des substances en tous genres… Le black business a encore de beaux jours devant lui…
Una ciudad ubicada en una carretera (la Carretera Nacional 13, la carretera principal de Laos que cruza el país de norte a sur) justo al lado de las colinas kársticas en las que descubrir cuevas muy hermosas si te encanta la espeleología. Así se puede resumir Vang Vieng muy rápidamente. Rápido, tal vez, pero a decir verdad es difícil decir mucho más. No es que los paisajes estén desprovistos de encanto: por el contrario, las colinas, las cuevas, los ríos subterráneos y los estanques naturales son muy agradables. Pero porqué la ciudad no merece una estancia mas larga …?
Las calles son poco agradables, especialmente porque las tiendas son solo hostales, hoteles, restaurantes, algunos bares, tiendas. Bocadillos (la baguette de Laos no está nada mal, ¡la herencia francesa es obligada!) y agencias de viajes.
Lo que paradójicamente hizo la felicidad y la desgracia de la ciudad, es de hecho sus turistas, en su mayoría mochileros que vienen aquí por la reputación de la ciudad: experiencias al límite con alcohol, drogas y riesgo en las zonas que bordean el río. Durante años, los bares de la península se convirtieron en fiestas de electro de Woodstock distribuyendo los kilovatios de sonido tan generosamente como sustancias ilícitas. Un negocio jugoso para estos comerciantes, una verdadera plaga para otros que veían a los drogadictos en busca del infierno espeleológico y el paraíso artificial. Algunas agencias de recreación han adaptado y desarrollado el ‘tubing’ un descenso por el río en neumáticos con, después de cada paso por los rápidos, una breve parada en un stand para recompensarles con una buena cantidad de alcohol barato. Algunos, y no solo uno o dos, nunca han visto la línea de meta, mezclando coma alcohólico y ahogándose antes de cruzarlo …
La policía lo detuvo hace diez años y cerró muchos de estos bares. Los mochileros han venido en menor número durante un tiempo, y las manos se han extendido a turistas menos atrevidos, como los surcoreanos, que consumen, se divierten, saben cómo reír de sí mismos (¡vea el video!) Y están en la cama a las 10 de la noche! El cambio ha llevado, al menos parcialmente, a la ciudad a un poco más de tranquilidad. Pero aún nos sorprende un poco recibir en algunos bares, cuando pedimos el menú, dos cartas: las bebidas oficiales y otra de sustancias de todo tipo … El negocio negro todavía tiene un buen porvenir por delante…
😂😂😂😂 pensé que escogeríais las setas 🍄 😘