Cette fois-ci, on ne pourra pas aller plus loin. Ou alors, il nous faudra nager… L’extrême sud de l’Inde continentale (un point est encore plus au sud, mais sur les îles Andaman-et-Nicobar) est devant nous, avec un ce point de rencontre de trois mers. Le cap Comorin semble si tranquille, et pourtant, voici bientôt quinze ans, il était balayé, comme l’ensemble de la côte orientale indienne, par le tsunami le plus meurtrier de l’histoire de l’humanité. La ville de Kânyâkumârî, qui touche ce cap, n’a pas été épargnée. Mais, par bonheur, la petite colline sur laquelle elle a été construite a permis, grâce aux quelques mètres d’élévation, de sauver la plupart des habitants et des touristes. Car ce 26 décembre était férié, en pleine haute saison. Autant dire que les rues étaient bondées..
Quinze ans plus tard, il ne reste plus aucune cicatrice du drame. Un vieux gardien du sanctuaire Gandhi (ses cendres ont été dispersées en mer, juste devant le cap) est une des rares personnes qui rappelle aux visiteurs l’impact de la vague. Mais aucun autre indice clairement visible n’est là pour raviver la mémoire. Et c’est d’ailleurs le cas dans toutes les autres villes côtières : partout, on a détruit, nettoyé, reconstruit. Reste à savoir si, dans la tête de ceux qui sont revenus de cet enfer, on peut oublier…

Esta vez, no podremos ir más allá. O tendremos que nadar … El extremo sur de la India continental (hqy un punto aún más al sur, pero en las islas Andaman y Nicobar) está ante nosotros, con ese punto de encuentro de los tres mares. El cabo Comorin parece tan tranquilo ….y, sin embargo, hace casi quince años, fue barrido, como toda la costa este de la India, por el tsunami más mortal de la historia de la humanidad. La ciudad de Kanyakumari, que toca este cabo, no se ha salvado. Pero, afortunadamente, la pequeña colina sobre la que se construyó permitió, gracias a los pocos metros de elevación, salvar a la mayoría de habitantes y turistas. Porque ese 26 de diciembre era festivo, temporada alta. En otras palabras, las calles estaban llenas ..
Quince años después, ya no queda rastro de la tragedia. Un antiguo guardián del Memorial de Gandhi (sus cenizas fueron esparcidas en el mar, justo en frente del cabo) es una de las pocas personas que recuerda a los visitantes el impacto de la ola. Pero no hay otra pista claramente visible que recuerde ese momento. Y ocurre lo mismo en todas las demás ciudades costeras: en todas partes, hubo destrucción, limpiado, reconstrucción. Queda por ver si, en la memoria de quienes han regresado de ese infierno, pueden olvidar …

laurent&jose
admin@findusnow.fr

4 thoughts on “Trois mers et un cap / Tres mares y un cabo”

  1. Pues si, ¡vaya charco!. Unas aguas muy temperamentales, como los propios indios. Ahora toca cruzarlo hacia la mítica Ceilan, verdad?

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