A Athènes, avec les dieux de l’Olympe • En Atenas, con los dioses de l’Olympia

En gravissant les escaliers qui mènent au sommet de l’Acropole, on se surprend à repenser à ses cours du collège, lorsque la professeure d’histoire détaillait les liens de parenté entre les différentes divinités de l’Olympe. Bon, quarante ans plus tard, il faut bien se rendre à l’évidence que les souvenirs se sont largement effacés…
Alors, quoi de mieux qu’une heure sur ce site unique de la Grèce antique pour se remettre les idées en tête. Bon, le Parthénon, le temple le mieux conservé de la colline, avec son pourtour de colonnes en marbre, est donc dédié à Athéna, déesse de la guerre et de la sagesse. Avec ses copines Aphrodite et Héra, elle est l’une des trois déesses dont la querelle a provoqué la Guerre de Troie.
Athéna est la fille de Zeus (celui-là, on le connaît tous) et de Métis, une Océanide (nymphe aquatique). Mais la naissance n’a rien de commun : lorsque le roi des rois se rend compte que Métis est enceinte, il… l’avale ! Mais quelques mois plus tard, il a des maux de tête, alors, en toute logique, il demande à Héphaïstos (le fils qu’il a eu avec Héra) de lui ouvrir le crâne d’un coup de hache, histoire de le délivrer de ce mal. Surprise : c’est Athéna qui jaillit du cerveau, munie de son bouclier et hurlant un cri de guerre ! Bon, il faut encore vérifier cela, car, selon certaines versions, Zeus et Héra se serait acoquiné bien après la naissance d’Athéna, ce qui rend le coup de hache par Héphaïstos chronologiquement impossible.
La petite Athéna grandit et devient la favorite de Zeus. C’est d’ailleurs le seul homme à ses côtés, puisqu’elle est réputée être une déesse « vierge », à laquelle on ne connaît aucune relation. Bon, il faut quand même ajouter qu’Héphaïstos a bien tenté sa chance (à ce temps là, on ne s’embêtait pas avec les liens de parenté), à tel point qu’un jet de son sperme a jailli sur la cuisse d’Athéna… Ce qui a suffit a lui donner naissance à Erichtonios. Les méthodes contraceptives étaient bien peu efficaces sous l’Antiquité.
De ces dieux, il ne reste plus grand chose sur la colline de l’Acropole, mis à part quelques temps en ruines et quelques marchands de souvenirs (ou du temple) qui tentent de vous refourguer magnets et autres babioles made in China sur lesquels figurent leurs portraits délavés et détachés de leur glorieux passé…

Mientras subes las escaleras que conducen a la cima de la Acrópolis, te sorprendes recordando tus lecciones del cole, cuando el profesor de historia describía los lazos familiares entre las diferentes deidades del Olimpo. Pues sí, cuarenta años después, comprobamos « in situ » que los recuerdos en gran medida permanecen… Entonces, ¿hay algo mejor que un paseo por este lugar único de la antigua Grecia para revivir y pensar? En este momento no; ver el Partenón, el templo mejor conservado de la colina, con sus columnas de mármol rodeándolo dedicado a Atenea, diosa de la guerra y la sabiduría. A su lado Afrodita y Hera, una de las tres diosas cuya disputa provocó la guerra de Troya. Atenea hija de Zeus (a éste, todos lo conocemos) y de Metis, una oceánica (ninfa acuática). Pero el nacimiento no tiene nada en común: cuando el rey de reyes se da cuenta de que Métis está embarazada, ¡se la traga! Pero unos meses después, tiene dolores de cabeza, por lo que, lógicamente, le pide a Hefesto (el hijo que tuvo con Hera) que le abra el cráneo con un hacha, solo para liberarlo de este mal. Sorpresa: ¡es Athena quien brota del cerebro, armada con su escudo y lanzando un grito de guerra! Bueno, todavía tenemos que verificar esto, porque, según algunas versiones, Zeus y Hera se juntaron mucho después del nacimiento de Atenea, lo que hace que el hacha de Hefesto sea cronológicamente imposible. La pequeña Athena crece y se convierte en la favorita de Zeus. Él es también el único hombre a su lado, ya que ella tiene fama de ser una diosa « virgen », de la que no se conoce relación alguna. Bueno, aún hay que agregar que Hefesto probó suerte (en ese momento, no nos preocupábamos por los lazos familiares), tanto que un chorro de su esperma le salió a borbotones por el muslo para dar a luz a Erichtonios. Los métodos anticonceptivos no eran muy efectivos en la antigüedad. De estos dioses no queda mucho en el cerro de la Acrópolis, aparte de algunos templos en ruinas y algunos mercaderes de souvenirs (o templos) que intentan venderte imanes y otras baratijas hechas en China en las que aparecen sus retratos descoloridos y desprendidos de su glorioso pasado…