En direct du marché / En directo del mercado

Dans tous les pays, dans toutes les villes du monde, le lieu incontournable est le marché. De l’Afrique australe à l’Asie du Sud-Est, nous en avons visité des dizaines, à chaque fois avec le même enchantement… et parfois aussi avec un certain haut-le-cœur. Car si les fruits et légumes sont quasiment toujours en parfait état de fraîcheur, les viandes et poissons sont conservés dans des conditions plus rudimentaires.
Le marché est vraiment l’âme d’un pays, le lieu dans lequel se définissent les grandes lignes de l’alimentation. locale, l’espace dans lequel les générations et classes sociales se mêlent.
Ici, à Bali, on retrouve un point commun avec les étals d’Inde : l’omniprésence de matériel pour réaliser les offrandes aux divinités (ou aux ancêtres). L’hindouisme, religion dominante sur l’île, exige à chacun de réaliser plusieurs fois par jour des donations en forme de fleurs, de confiseries, etc. Un rituel des plus adorables lorsque l’on vient ici comme visiteur, mais qui peut revêtir une autre réalité lorsqu’il devient quotidien. Outre l’énorme temps consacré à ces rituels, l’aspect économique n’est pas non plus négligeable. Car si le matériel pour les présents ne coûte que quelques milliers de roupies (20 ou 30 centimes d’euro), la somme au bout du mois ou de l’année devient conséquente pour une famille entière.
Mais au final, les Balinais vivent-ils ceci comme une contrainte ? Difficile de le savoir, car ils semblent tous le faire de bonne grâce, et esquivent, expliquant que cela fait partie de leur vie quotidienne si on leur pose la question… La seule contrainte est d’avoir un sac à commissions un peu plus grand lorsqu’ils viennent sur le marché…

En cada país, en cada ciudad del mundo, un lugar imprescincible es el mercado. Desde el sur de África hasta el sudeste asiático, visitamos docenas, siempre con la misma curiosidad … y a veces con ciertas náuseas. Porque si las frutas y verduras están casi siempre en perfecto estado de frescura, la carne y el pescado se mantienen en condiciones más rudimentarias.
El mercado es realmente el alma de un país, el lugar en el que se definen las principales líneas de alimentos locales, el espacio en el que se mezclan generaciones y clases sociales.
Aquí en Bali, encontramos un punto común con los puestos de la India: la omnipresencia de material para hacer las ofrendas a las deidades (o antepasados). El hinduismo, la religión dominante en la isla, requiere que todos hagan donaciones en forma de flores, dulces, etc., varias veces al día. Un ritual muy adorable cuando vienes aquí como visitante, pero puede asumir otro tono cuando se vuelve diario. Además del enorme tiempo dedicado a estos rituales, el aspecto económico tampoco es insignificante. Aunque el material para las ofrendas cueste solo unos pocos miles de rupias (20 o 30 centavos de euro), la suma al final del mes o del año se vuelve significativa para toda una familia.
En conclusión, ¿los balineses viven esto como una obligación? Difícil de saber, porque todos parecen hacerlo con gracia y esquivan la pregunta, explicando que es parte de su vida diaria … La única obligación es tener una bolsa de compras algo más grande cuando van al mercado …