En passant le contrôle de l’immigration à l’aéroport d’Auckland, on savait qu’on pénétrait dans un nouvel univers. Terminés les atolls bleu turquoise, les eaux chaudes du Pacifique, les poissons multicolores. Et bonjour les grands espaces, les spectaculaires montagnes, les collines vertes à perte de vue sur lesquelles les brebis gambadent.
La Nouvelle-Zélande est un peu l’Eden, dans sa version sauvage et toutefois domestiquée. Sauvage, car ici, tout est plus grand qu’ailleurs. Les zones habitées sont concentrées dans quelques rares grandes agglomérations (Auckland, Christchurch, Wellington, Queentown…) et le reste du pays est quasiment vide. « En Nouvelle-Zélande, tout est petit », commentait un hôtelier quand on lui demandait la taille de la ville dans lequelle on allait loger. Tout est petit, en effet, car les îles ne comptent en tout et pour tout que 5 millions d’habitants. Et domestiquée, car il est quasiment impossible de parcourir une route sans voir de chaque côté de la chaussée des grillages méticuleusement posés, pour éviter que les millions d’agneaux, moutons, vaches, alpagas, cerfs (pour ne citer que les élevages les plus communs) ne se fassent la belle.
Et puis, en dehors de ces enclos et de ces cités, la nature prend une dimension hors normes. Ici, les vagues semblent emporter les petites îles rocheuses, les montagnes paraissent infranchissables tant les parois sont verticales, les plages s’effacent devant un océan aussi bleu que froid. Une nature sauvage, brute. Simplement vivante.

Al pasar el control de inmigración en el aeropuerto de Auckland, supimos que estábamos entrando en un mundo nuevo. Fin de los atolones azul turquesa, las cálidas aguas del Pacífico y los peces multicolores. Y hola a los espacios abiertos, las montañas espectaculares, las colinas verdes hasta donde alcanza la vista sobre la que se divierten las ovejas.
Nueva Zelanda es un pequeño edén, en su versión salvaje y domesticada. Salvaje, porque aquí todo es más grande que en otros lugares. Las áreas habitadas se concentran en algunas ciudades grandes (Auckland, Christchurch, Wellington, Queentown …) y el resto del país está casi vacío. « En Nueva Zelanda, todo es pequeño », comentó un hotelero cuando se le preguntó el tamaño de la ciudad en la que nos íbamos a alojar. De hecho, todo es pequeño, porque las islas cuentan en total y para todos con solo 5 millones de habitantes. Y domesticado, porque es casi imposible caminar por un camino sin ver a cada lado cercas colocadas meticulosamente, para evitar que los millones de corderos, ovejas, vacas, alpacas, venados (por nombrar solo la mayoría común) no se escapen.
Y además de estos recintos y estas ciudades, la naturaleza adquiere una dimensión extraordinaria. Aquí, las olas parecen transportar las pequeñas islas rocosas, las montañas parecen intransitables ya que las paredes son verticales, las playas se desvanecen ante un océano tan azul como el frío. Una naturaleza salvaje y cruda. Simplemente viva.

laurent&jose
admin@findusnow.fr

2 thoughts on “Grandeur nature / Magnitud naturaleza”

  1. La millor manera de reenganxar-me: New Zealand ! És a dir, el somni que, a hores d’ara, té tots els números per a continuar essent-ho. Espero més reportatges.

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