Un volcan, encore un. Mais une nouvelle fois, celui-ci est différent des précédents. Différent, car en premier lieu, il se situe sur une île, dont il occupe d’ailleurs toute la (petite) superficie. Là, à 50 kilomètres des côtes, ce double cône aux contours défigurés par les multples explosions trône, menaçant et intriguant. Toujours actif, il se caractérise par des explosions mêlant lave et poussières. Les volcanologues suivent d’ailleurs en permanence son activité au moyen d’une multitudes de sondes disséminées sur sa surface. Le dernier gros coup de colère de White Island date d’août 2012, mais se limitant à des jets importants de cendres. Depuis, seul le lac d’acide comblant le fond du cratère montre l’activité permanente, notamment au travers des jets de boue bouillante…
Différent, car c’est une propriété privé. Autant bizarre que cela puisse paraître, l’état néo-zélandais avait confié la gestion de l’îlot à John Wilson, un industriel qui voulait exploiter ici le soufre omniprésent, mais aussi le sulfure. Ce dernier était utilisé comme agent antibactérien avant l’apparition des antibiotiques. Mais l’expérience fut de courte durée : le chantier d’exploitation à peine terminé de la mine fut dévasté par une explosion tuant les dix ouvriers présents sur place. Seul survivant : le chat qu’ils avaient emmené avec eux, et qui fut retrouvé quelques jours plus tard.
Différent car, au contraire des autres volcans que nous avons visité, la sécurité n’est pas ici un vain mot. En Ethiopie, nous étions au bord du cratère du Danakil (et de son lac de lave) en pleine nuit, et sans aucune mesure de protection… A Bali, le Batur nous accueillait une nouvelle fois sans que personne ne se soucie d’une éventuelle chute dans son sein. A Vanuatu, nous grimpions sur les pentes du Yasur et cheminions sur l’étroit sentier en haut du cône de cendres avec un casque de chantier comme seul rempart bien futile en cas de chute… Ici, en Nouvelle-Zélande pas question de s’approcher du lac de lave ou des formations sulfureuses, sous peine de recevoir une bonne réprimande du guide qui surveille parfaitement son groupe. Car, ici comme sur les autres sites volcaniques, on a vite fait d’oublier que l’on se trouve sur un des endroits les plus dangereux de la planète…

Un volcán, otro. Pero, de nuevo, este es diferente de los anteriores. Diferente, porque en primer lugar, se encuentra en una isla, que ocupa toda el área (pequeña). Allí, a 50 kilómetros de la costa, este doble cono de contornos desfigurados por múltiples explosiones del tronco, amenazante e intrigante. Siempre activo, se caracteriza por explosiones que mezclan lava y polvo. Los vulcanólogos siguen su actividad continuamente por medio de una multitud de sondas diseminadas en su superficie. La última gran rabia de White Island fue en agosto de 2012, pero se limitó a grandes corrientes de cenizas. Desde entonces, solo el lago ácido que llena el fondo del cráter muestra actividad permanente, especialmente a través de los chorros de barro hirviendo …
Diferente porque es una propiedad privada. Por extraño que parezca, el estado de Nueva Zelanda había confiado la gestión del islote a John Wilson, un industrial que quería explotar aquí el omnipresente azufre, pero también el sulfuro. Este último se utilizó como agente antibacteriano antes de la aparición de los antibióticos. Pero el experimento duró poco: el sitio de la mina apenas terminado fue devastado por una explosión que mató a los diez trabajadores en el lugar. El único sobreviviente: el gato que habían traído con ellos, y que fue encontrado unos días después.
Diferente porque, a diferencia de los otros volcanes que visitamos, la seguridad no es una palabra vacía aquí. En Etiopía, estábamos en el borde del cráter de Danakil (y su lago de lava) en medio de la noche, y sin ningún tipo de protección … En Bali, el Batur nos recibió nuevamente sin que a nadie le importara una posible caída en su seno. En Vanuatu, subimos las laderas del Yasur y recorrimos el estrecho camino en la parte superior del cono de cenizas con un casco de construcción como la única muralla super inútil en caso de una caída … Aquí en Nueva Zelanda ni hablar de acercarse al lago de lava o a las formaciones sulfurosas, so pena de recibir una buena reprimenda del guía que supervisa perfectamente a su grupo. Porque, como en otros sitios volcánicos, olvidamos rápidamente que estamos en uno de los lugares más peligrosos del planeta …

laurent&jose
admin@findusnow.fr

2 thoughts on “L’île de feu / La isla de feu”

  1. ¡Vaya sitio! Es la auténtica bajada a los infiernos. Un lugar donde queda claro que la naturaleza es la que manda. Con esos colores del azufre y de la tierra quemada que se ven entre los vapores. Una pasada.

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