L’homme a, depuis toujours, voulu modifier la nature. Cela peut donner le pire, comme la déforestation en cours de l’Amazonie, avec la bénédiction du nouveau gouvernement, ou la vente (espérée) du Groenland à Donald Trump. Ou le meilleur, comme par exemple les extraordinaires rizières de Jatiluwih, à une heure et demie à l’est d’Ubud.
Dans ce vaste espace naturel, les collines ont entièrement été dominées et sculptées, depuis plus d’un millénaire, pour se transformer en terrasses inondées ou non, selon les besoin de l’exploitation agricole. Protégées par l’Unesco depuis qu’elles ont été classées au patrimoine mondial de l’humanité en 2008, ces terrasses sont le reflet parfait des subak, ces coopératives (pour simplifier) gérant l’eau et la riziculture à l’échelle locale.
« Le système des subak », écrit l’Unesco dans son rapport « illustre le principe philosophique balinais du Tri Hita Karana qui réunit les domaines de l’esprit, du monde humain et de la nature. Les rituels des temples d’eau favorisent la relation harmonieuse entre l’homme et son environnement à travers l’engagement actif de la population dans des concepts rituels qui mettent l’accent sur la dépendance à l’égard des forces vitales du monde naturel ». Une communion de l’homme et de la nature, pour la dompter sans la détruire. Voilà une philosophie dans laquelle nombre de politiques et décideurs devraient puiser leur imagination… On peut rêver, non ?
El hombre siempre ha querido modificar la naturaleza. A veces con consecuencias desastrosas, como la deforestación en curso de la Amazonía con la bendición del nuevo gobierno, o la venta (anhelada por él) de Groenlandia a Donald Trump. O lo mejor, como los extraordinarios arrozales de Jatiluwih, a una hora y media al este de Ubud.
En esta vasta área natural, las colinas han estado completamente dominadas y talladas durante más de mil años, para transformarse en terrazas inundadas o no, dependiendo de las necesidades de la granja. Protegidas por la UNESCO desde que fueron declaradas Patrimonio Mundial de la Humanidad en 2008, estas terrazas son un reflejo perfecto de subak, estas cooperativas (por simplicidad) manejan el cultivo de agua y arroz a nivel local.
« El sistema subak », dice la UNESCO en su informe, « ilustra el principio filosófico balinés de Tri Hita Karana, que reúne los campos del espíritu, el mundo humano y la naturaleza. relación armoniosa entre el hombre y su entorno a través de la participación activa de la población en conceptos rituales que enfatizan la dependencia de las fuerzas vitales del mundo natural « . Una comunión de hombre y naturaleza, para domesticarla sin destruirla. Esta es una filosofía en la que muchos políticos y tomadores de decisiones deben dibujar su imaginación … Podemos soñar, ¿verdad?